C'est le temps qu'il aura fallu à
Sylvain Mathieu directeur général du CASVP pour annoncer aux agents
réunis à la section du 10ème, le 23 juin 2014 la fusion/absorption
des services gestion et RH de la 9ème et de la 10ème.
Après coup, la DG siffle les syndicats pour discuter sur des dispositions déjà prises !
Les organisations syndicales sont donc
conviées aujourd'hui à 10h00 à la direction générale pour
avaliser cette fusion/absorption.
Aucun document préalable à la réunion
n'est fourni, aucune sur les effectifs de ces sections (effectifs
budgétaires, effectifs réels, postes gelés...), aucune
communication au CTP du 18/06/2014...
La CGT ne se déplacera pas à cette réunion du 27/06/2014.
La CGT lors de sa déclaration
préalable au CTP du 18/06/2014, l'a dit, elle ne cautionnera jamais
des suppressions de poste dans des services essentiels au
fonctionnement des établissements.
Lors de la présentation du bilan
social 2013 au cours de ce même CTP, la CGT a porté son analyse et
ses conclusions sur les effectifs :
► Nous étions 543 secrétaires
administratifs au 31/12/2008. 114 postes de SA ont été supprimés
entre 2008 et 2013 et si 56 postes ont été basculés en 2009, suite
au transfert des CAPI au département de Paris, l'addition est
néanmoins salée, puisque 65 postes de SA ont été véritablement
supprimés au CASVP entre 2008 et 2013, soit une moyenne de 11 par
année.
► Nous étions 1014 adjoints
administratifs au 31/12/2012 et nous sommes 916 au 31/12/2013, soit
98 suppressions de postes en 1 an + 44 postes vacants à ce jour
(sans compter les postes gelés...)
Qui peut nous faire croire que les
regroupements de services ne sont pas étudiés pour supprimer des
emplois ?
La CGT constate que des postes
budgétaires ne sont plus pourvus dans de nombreux services, dans
tous les corps de métiers et dans tous les établissements.
La CGT l'a dit au CTP du 18/06/2014 :
En place de recruter des titulaires, le
CASVP recrute des contractuels sur des postes budgétaires et les
rémunère au SMIC. Parfois il verse une prime au rabais très en
dessous du MIG (minimum indemnitaire garanti), parfois c'est zéro.
Les contrats sont courts (3 mois), parfois renouvelés de 3 mois en 3
mois, sans revalorisation salariale, puis tout d'un coup le
contractuel est remplacé par un autre contractuel malgré une
manière de servir irréprochable.
Cette façon de procéder est indigne
puisque même dans le privé les salariés ne sont pas si mal
traités.
Quant à l’accord ARTT qui devrait
s'appliquer aux contractuels comme le stipule le protocole d'accord,
il ne l'est pas. Il ne peut pas y avoir pour les mêmes
fonctions 2 fiches de poste, une pour les titulaires et une pour les
contractuels...
Les salariés sont inquiets, les
collègues qui partent (retraite, disponibilité, mobilité..) ne
sont pas pour la plupart remplacés, quand ils le sont la direction
traîne des pieds et gagne du temps.
En parallèle, le chômage augmente et
plus particulièrement chez nos jeunes, l’âge pour partir à la
retraite se prolonge et nos missions s'allongent.
Les effectifs réels des sections ne
sont pas communiqués afin de dissimuler un grand nombre de postes
gelés.
Comment relancer la croissance et
conforter notre système de retraite s'il y a de plus en plus de sans
emploi, notamment chez nos jeunes et que notre pouvoir d'achat
diminue constamment ? Paris ne doit-il pas montrer l'exemple,
en recrutant ?
Sur le projet de service des sections d'arrondissement (baromètre,tableaux de bord, démarche qualité, labellisation…)
La CGT et la plupart des agents
qualifient ce projet de machine infernale créatrice d'un stress
permanent, suscitant incompréhension et sentiment d’injustice
puisque les agents constatent qu’il n’y a aucune reconnaissance
du travail effectué et compte tenu des suppressions de poste, des
mutualisations, des contraintes de la démarche qualité et de la
labellisation, la charge de travail devient ingérable. Les services
sont au bord de l'implosion.
Une pression soutenue est mise sur
l'encadrement pour remplir les tableaux de bord, effectuer des
statistiques sottes en tout genre, faire respecter les délais
imposés par la labellisation et certains cadres sont priés de faire
une mobilité. Après coup ils ne seront pas remplacés...
Cette tension se répercute
inévitablement sur les adjoints administratifs d'exécution.
La CGT appellera à l'action à la
rentrée parce que nous ne pouvons laisser faire sans rien faire...
Vous subissez des pressions 01 53 80 97
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