★ Communication RH du CASVP du 18 septembre 2020 - La Ville de Paris et le CASVP incitent fortement au dépistage pour enrayer la circulation du Covid-19 en milieu professionnel. ★

Communication RH du CASVP du 18 septembre 2020

Le dépistage par un test PCR constitue un pilier de la stratégie de prévention mise en place par le Gouvernement. La Ville de Paris et le CASVP incitent fortement au dépistage pour enrayer la circulation du Covid-19 en milieu professionnel. C’est la raison pour laquelle vous avez été invité·e à vous faire dépister avant ou juste après votre retour de congés d’été ou d’une longue absence, particulièrement si vous travaillez ou fréquentez un établissement qui accueille un public vulnérable (EHPAD, SPASAD, résidences, clubs, CHU-CRHS).

Si vous recevez un résultat positif :

- Vous devez alors rester/retourner à votre domicile et contacter sans délai votre médecin traitant qui, selon votre état, vous remettra un certificat d’isolement ou un arrêt de travail précisant sur le volet employeur qu’il s’agit du Covid-19, à envoyer par mail à votre encadrant·e et à votre gestionnaire RH. Votre médecin vous inscrira dans la plateforme prévue à cet effet par l’assurance maladie, afin que des enquêteurs de la CPAM puissent identifier vos éventuels cas contacts à risque.

- Vous devez également, le jour même, en informer votre encadrant·e par tout moyen, et remplir avec lui·elle, à distance, une fiche de signalement recensant notamment vos coordonnées précises et celles de vos éventuels cas contacts à risque.

- Vous serez vous-même contacté·e dans les plus brefs délais par le service de médecine préventive, le CMIE, afin notamment de faire le point sur votre état de santé.

- Vous télétravaillerez si votre état de santé et vos missions le permettent. À défaut, vous serez placé·e en autorisation spéciale d’absence ou en arrêt maladie selon votre situation.

- Vous reprendrez votre travail sur site à échéance de votre certificat d’isolement ou arrêt de travail, en règle générale après 7 jours, sauf si votre médecin en décide autrement (par exemple, en cas d’apparition ou de persistance de symptômes caractéristiques du Covid-19). Merci d’informer votre encadrant·e et votre gestionnaire RH de toute prolongation d’arrêt de travail, d’une éventuelle dégradation de votre état de santé, ou d’une hospitalisation.

Conformément aux instructions nationales, les agent·es sont identifié·es comme «cas contacts à risque» s’ils ont récemment côtoyé, sans respect des gestes barrières et du port de masque, une personne positive, que ce soit un·e collègue ou une personne dans leur vie privée. Si la CPAM ou votre hiérarchie vous informe que vous êtes un cas contact à risque, vous serez placé·e en isolement pour une durée de 7 jours à compter de la date du dernier contact à risque, et invité·e à consulter sans délai votre médecin traitant. Il vous délivrera un certificat d’isolement à adresser à votre encadrant·e et à votre gestionnaire RH. Si vos missions le permettent, vous travaillerez à distance. À défaut, vous serez placé·e en autorisation spéciale d'absence.

La protection des personnes vulnérables demeure par ailleurs une priorité absolue. Le décret du 29 août a restreint le périmètre des pathologies concernées :

1 - La nouvelle notion de vulnérabilité établie par le décret n°2020-1098 du 29 août 2020

Sont aujourd'hui considéré·es comme vulnérables les agent·es qui répondent à l’un des critères suivants et pour lesquels un médecin estime qu’ils·elle présentent un risque de développer une forme grave d’infection au Covid-19 :

► 1 - Être atteint·e de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
► 2 - Être atteint·e d’une immunodépression congénitale ou acquise : médicamenteuse (chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive), infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3, consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques, liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;
► 3 - Être âgé·e de 65 ans ou plus et avoir un diabète associé à une obésité ou des complications micro ou macrovasculaires ;
► 4 - Être dialysé·e ou présenter une insuffisance rénale chronique sévère.

2 - La nouvelle notion de fragilité établie sur la base du décret n°2020-521 du 5 mai 2020

Jusqu'à la parution du décret du 29 août 2020, étaient considéré·es comme vulnérables les agent·es concerné·es par l'un des 11 critères ou pathologies suivants, listés ci-dessous. Désormais, les agent·es qui ne sont plus concerné·es par les nouveaux critères de vulnérabilité établis dans le décret du 29 août 2020, mentionnés ci-dessus, ne sont plus considéré·es comme vulnérables face au risque de contamination par le Ciovid-19, mais ils·elles demeurent cependant fragiles et doivent être l'objet d'une attention particulière de la part de leur employeur.

► 1 - Être âgé·e de 65 ans et plus ;
► 2 - Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, d'insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
► 3 - Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;
► 4 - Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale (broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;
► 5 - Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;
► 6 - Être atteint·e de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
► 7 - Présenter une obésité indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm² ;
► 8 - Être atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :
- médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;
- infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;
- consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
- liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;

► 9 - Être atteint·e de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
► 10 - Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;
► 11 - Être au troisième trimestre de la grossesse.

Seul·es les agent·es atteint·es de ces pathologies peuvent continuer à bénéficier d’une autorisation spéciale d’absence si leurs missions ne sont pas télétravaillables. Ils·elles doivent alors présenter sans délai un certificat d’isolement de leur médecin traitant à leur encadrant·e et leur gestionnaire RH, en mettant en copie le Bureau de la prévention, de la santé et de la qualité de vie au travail, le BPSQVT (Casvp-Bpqsvt-SecretariatdesMedecines@paris.fr + marion.rahali@paris.fr). Les agent·es fragiles, anciennement qualifié·es de vulnérables, doivent également bénéficier de mesures de protection renforcées en concertation avec leur hiérarchie.

La fiche synthétique jointe récapitule la conduite à tenir de manière précise dans toutes ces situations : je vous invite à vous y reporter pour plus de détails.

Le port du masque est également essentiel pour empêcher la propagation du Covid-19 par aérosols. Une dotation de 10 masques en tissu a ainsi été distribuée à chaque agent·e, permettant de couvrir les besoins jusqu’à la fin de l’année. Sur votre lieu de travail, le masque est désormais obligatoire dès lors que vous êtes en présence d’une autre personne, dans votre bureau, dans les lieux aménagés pour recevoir le public et dans tous les espaces communs et de circulation de nos bâtiments. Des dotations complémentaires de 2 à 3 masques chirurgicaux par jour sont prévues pour les agent·es vulnérables ou recevant du public.

Une affiche (ci-dessous) précisant les consignes de port du masque a été diffusée dans vos établissements et services. Il est indispensable de respecter strictement les modalités d’utilisation et d’entretien du masque. 

Lorsque vos missions le permettent, la poursuite du travail à distance permet aussi de lutter contre la propagation du Covid-19. C’est la raison pour laquelle il est maintenu au CASVP jusqu’à nouvel ordre, selon les modalités déjà définies par votre hiérarchie, adaptées aux organisations locales et aux métiers exercés par chacun·e d’entre vous. Tous les métiers du CASVP ne sont pas télétravaillables, et le bon fonctionnement du télétravail nécessite un accès VPN et un matériel informatique adéquat. À cet effet, des dotations complémentaires d’ordinateurs portables sont en cours. Je vous rappelle que le fonctionnement du travail à distance au sein des services doit nécessairement être formalisé par la mise en place de plannings partagés des jours télétravaillés ou, à défaut, par un échange régulier de mails avec votre encadrant·e.

Le respect des gestes barrières demeure absolument fondamental, notamment le lavage régulier et approfondi des mains et la distance physique entre les personnes. Une nouvelle brochure à ce sujet est téléchargeable sur l'IntraParis et sera prochainement distribuée dans vos établissements et services. Une foire aux questions sera en ligne la semaine prochaine sur la rubrique dédiée aux dispositions RH en lien avec le Covid-19 sur l’IntraParis CASVP, pour répondre à toutes vos interrogations sur le dépistage, le port du masque, le travail à distance, la gestion des cas positifs et des cas contacts, et la situation des personnes vulnérables, fragiles et en situation de handicap.

Je vous invite à adresser les questions que vous pouvez encore vous poser à la lecture de ce mail à l’adresse suivante : casvp-covid19@paris.fr, et vous souhaite de vivre une reprise du travail après vos congés d’été dans les meilleures conditions possibles.