Olivier Véran |
L’amélioration de notre système de santé ne peut se faire sans l’embauche massive de personnels qualifiés, rémunérés à leurs justes valeurs.
Un accord nébuleux pour les personnels des Ehpad du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris…
Alors que dans la fonction publique hospitalière une revalorisation
salariale mensuelle de 183€ euros a été actée pour les personnels des Ehpad de la fonction publique hospitalière avec un versement brut de 112€46 dès septembre 2020 et le solde de 117€15 en mars 2021, il n'y a rien de prévu à ce jour en attente d'un décret spécifique pour les Ehpad de la fonction publique territoriale, du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris et du privé. |
Faut-il rappeler qu’à ce jour les mesures « Buzyn » ne sont toujours pas appliquées au Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (prime « grand âge », prime d’attractivité…) et la NBI n’est toujours pas attribuée en Ehpad… Pourquoi ?
La CGT a saisi les élus de la Ville de Paris en charge du CASVP.
Sur le fond, l’accord salarial du « Ségur » ne rattrape pas les 20 années d’austérité (augmentation du coût de la vie et gel du point d’indice fonction publique).
Les contreparties auxquelles sont liées ces augmentations de salaires sont inquiétantes puisqu’elles sont liées à une plus grande flexibilité de l'organisation et du temps de travail des professionnels avec une annualisation et des horaires hebdomadaires variables, de la remise à plat du régime indemnitaire et de l’introduction d’un mécanisme d’intéressement.
La CGT appelle donc à une journée d’action le 17 septembre 2020, pour obtenir enfin des moyens à la hauteur de la crise que connaît notre système de santé et d’action sociale.
Les annonces faites par le Ministre de la Santé sur les autres piliers de ce Ségur nous confortent dans notre position.
Les 15 000 emplois annoncés, dont uniquement 7 500 créations nettes, sont très insuffisants alors que nous demandons la création de 100 000 emplois à l’hôpital et 200 000 dans les EHPAD.
Sur les lits, la situation est encore pire avec l’annonce de l’ouverture ou de la réouverture de 4 000 lits " à la demande " pour des périodes limitées. Ce chiffre est en dessous de celui de suppressions de lits depuis le début du quinquennat, dans un contexte de disparition de près de 100 000 lits en 20 ans.
Enfin, au niveau budgétaire, le mécanisme de l’ONDAM (Objectif National de Dépenses d'Assurance Maladie) est maintenu dans un contexte de baisse des recettes de la Sécurité sociale due à la crise, ce qui ne peut que nous inquiéter pour les budgets de 2021.
Accéder au communiqué du ministre Véran...
La CGT a saisi les élus de la Ville de Paris en charge du CASVP.
Sur le fond, l’accord salarial du « Ségur » ne rattrape pas les 20 années d’austérité (augmentation du coût de la vie et gel du point d’indice fonction publique).
Les contreparties auxquelles sont liées ces augmentations de salaires sont inquiétantes puisqu’elles sont liées à une plus grande flexibilité de l'organisation et du temps de travail des professionnels avec une annualisation et des horaires hebdomadaires variables, de la remise à plat du régime indemnitaire et de l’introduction d’un mécanisme d’intéressement.
C’est la mobilisation des personnels
qui a obligé le gouvernement à proposer ce Ségur de la santé.
Il faut continuer dans cette voie
qui a obligé le gouvernement à proposer ce Ségur de la santé.
Il faut continuer dans cette voie
Dommage que certaines organisations syndicales aient signé au rabais
sans exiger une application uniforme dans tous les Ehpad de la fonction publique.
La CGT appelle donc à une journée d’action le 17 septembre 2020, pour obtenir enfin des moyens à la hauteur de la crise que connaît notre système de santé et d’action sociale.
Les annonces faites par le Ministre de la Santé sur les autres piliers de ce Ségur nous confortent dans notre position.
Les 15 000 emplois annoncés, dont uniquement 7 500 créations nettes, sont très insuffisants alors que nous demandons la création de 100 000 emplois à l’hôpital et 200 000 dans les EHPAD.
Sur les lits, la situation est encore pire avec l’annonce de l’ouverture ou de la réouverture de 4 000 lits " à la demande " pour des périodes limitées. Ce chiffre est en dessous de celui de suppressions de lits depuis le début du quinquennat, dans un contexte de disparition de près de 100 000 lits en 20 ans.
Enfin, au niveau budgétaire, le mécanisme de l’ONDAM (Objectif National de Dépenses d'Assurance Maladie) est maintenu dans un contexte de baisse des recettes de la Sécurité sociale due à la crise, ce qui ne peut que nous inquiéter pour les budgets de 2021.
Accéder au communiqué du ministre Véran...