Augmentation du point d’indice, retraite à 60 ans, renforcement des effectifs et plus largement la défense des conditions de travail et l’abrogation de la loi de Transformation de la fonction publique sont au menu des revendications de la grande journée de mobilisation à laquelle la FDSP-CGT appelle tous les territoriaux.
31 mars À Paris le rassemblement se fera à 13h30 Place de la Bastille pour se diriger vers le ministère des Finances à Bercy.
« Il ne se passe pas un jour sans que nous constations des débrayages locaux », assure François Livartowski, membre de la direction fédérale de la CGT services publics, lors de la conférence de presse qui s’est tenue ce mercredi 23 mars pour annoncer l’appel à une grande mobilisation des territoriaux (fonctionnaires comme contractuels). En font partis trois organisations de la CGT ; la fédération des Services Publics, la fédération des organismes Sociaux et la fédération de l’énergie. S’associent aussi à cet appel, la Fédération des cheminots, qui devait initialement manifester le 17 mars.
Il est vrai que sur le front des luttes, de nombreux agents ont donné de la voix ces dernières semaines. En décembre dernier les animatrices et animateurs du périscolaire se mobilisaient pour la défense de leurs conditions de travails.
En février, c’était au tour des salariés des filières médico-sociale, du handicap et de la santé de descendre dans la rue et plus récemment, le 17 mars, les fonctionnaires avaient répondu à l’appel à la grève de l’intersyndicale (CGT, FSU, Solidaires, Unsa, SNES-FSU) pour défendre l’augmentation de leurs rémunérations.
La mobilisation du 31 mars à laquelle appelle aujourd’hui la CGT Fédération des services publics se veut une « agrégation de toutes ces luttes locales et sectorielles ». Avec comme tête de pont la demande d’augmentation immédiate de 10% du point d’indice.
Point d’indice et politique de rémunération
Sur ce sujet, l’organisation syndicale prend au mot le gouvernement qui a opportunément annoncé, le 14 mars, le dégel de celui-ci avant l’été. A ce sujet Natacha Pommet, la secrétaire générale de la Fédération, rappelle : «les grilles indiciaires ne sont pas dépassées, il y a une nécessité de les refondre et de les adapter à la reconnaissance des qualifications. La mise en place de l’accord PPCR (Parcours professionnels, carrières et rémunérations) ces dernières années a abouti à un tassement de la rémunération des fonctionnaires et ce n’est pas la différenciation des salaires qui va régler le problème. Nous souhaitons plutôt l’intégration de l’ensemble des primes dans les rémunérations ».
Concernant le souhait de la ministre Amélie de Montchalin de recueillir, d’ici à la fin du mois, les observations et contributions des organisations syndicales et des représentants des employeurs dans la perspective de futurs travaux sur le système de rémunération, François Livartowski précise : « Nous n’avons eu jusqu’ici aucune demande de la sorte de la part de la ministre, mais nous entrons dans la période de réserve liée aux élections. Attendons plutôt l’issue de ces dernières».
Retraites et conditions de travail
L’organisation se dit également contre la proposition du candidat Emmanuel Macron d’allonger l’âge de départ à la retraite à 65 ans en défendant une retraite à 60 ans à taux plein et même plus précocement pour les métiers à forte pénibilité.
Le fonctionnement des administrations publiques nécessite selon elle une augmentation des effectifs nationaux de 10%. « Nous avons beaucoup de salariés pauvres aujourd’hui dans la fonction publique territoriale », rappelle Jef Lair, le secrétaire fédéral de la CGT services publics qui espère voir, le 31 mars, se multiplier les mobilisations un peu partout sur le territoire.
Julie Krassovsky
Gazette des communes
Il est vrai que sur le front des luttes, de nombreux agents ont donné de la voix ces dernières semaines. En décembre dernier les animatrices et animateurs du périscolaire se mobilisaient pour la défense de leurs conditions de travails.
En février, c’était au tour des salariés des filières médico-sociale, du handicap et de la santé de descendre dans la rue et plus récemment, le 17 mars, les fonctionnaires avaient répondu à l’appel à la grève de l’intersyndicale (CGT, FSU, Solidaires, Unsa, SNES-FSU) pour défendre l’augmentation de leurs rémunérations.
La mobilisation du 31 mars à laquelle appelle aujourd’hui la CGT Fédération des services publics se veut une « agrégation de toutes ces luttes locales et sectorielles ». Avec comme tête de pont la demande d’augmentation immédiate de 10% du point d’indice.
Point d’indice et politique de rémunération
Sur ce sujet, l’organisation syndicale prend au mot le gouvernement qui a opportunément annoncé, le 14 mars, le dégel de celui-ci avant l’été. A ce sujet Natacha Pommet, la secrétaire générale de la Fédération, rappelle : «les grilles indiciaires ne sont pas dépassées, il y a une nécessité de les refondre et de les adapter à la reconnaissance des qualifications. La mise en place de l’accord PPCR (Parcours professionnels, carrières et rémunérations) ces dernières années a abouti à un tassement de la rémunération des fonctionnaires et ce n’est pas la différenciation des salaires qui va régler le problème. Nous souhaitons plutôt l’intégration de l’ensemble des primes dans les rémunérations ».
Concernant le souhait de la ministre Amélie de Montchalin de recueillir, d’ici à la fin du mois, les observations et contributions des organisations syndicales et des représentants des employeurs dans la perspective de futurs travaux sur le système de rémunération, François Livartowski précise : « Nous n’avons eu jusqu’ici aucune demande de la sorte de la part de la ministre, mais nous entrons dans la période de réserve liée aux élections. Attendons plutôt l’issue de ces dernières».
Retraites et conditions de travail
L’organisation se dit également contre la proposition du candidat Emmanuel Macron d’allonger l’âge de départ à la retraite à 65 ans en défendant une retraite à 60 ans à taux plein et même plus précocement pour les métiers à forte pénibilité.
Le fonctionnement des administrations publiques nécessite selon elle une augmentation des effectifs nationaux de 10%. « Nous avons beaucoup de salariés pauvres aujourd’hui dans la fonction publique territoriale », rappelle Jef Lair, le secrétaire fédéral de la CGT services publics qui espère voir, le 31 mars, se multiplier les mobilisations un peu partout sur le territoire.
Julie Krassovsky
Gazette des communes
23/03/2022