VIOLENT !

Il s’agit d'une histoire banale, l’histoire d’un agent du CASVP, stagiaire, rien de plus. Pendant son année de stage il est resté à l’abandon, oublié, sans tutorat. Il a donc dû gérer son travail comme il a pu, il a fait au mieux et puis à la fin de son année de stage il a du être « évalué » comme ils disent.

NON CONCLUANT, FIN DE STAGE DEMANDEE.

Derrière cette formulation,
il faut entendre :
révocation, licenciement, ANPE.

Des explications il n’en n’eut pas mais des défauts il fut facile de lui en trouver.

Quand il rencontra son directeur, en entrevue pour demander des explications, accompagné par le délégué CGT, le grand chef ne l’avait jamais vu, jamais rencontré.
Néanmoins calé dans son fauteuil de directeur, il avait avalisé la décision d’un « petit chef » et décidé que cet agent serait liquidé, sans autre forme de procès.

LA VIOLENCE EST PARFOIS SILENCIEUSE PARCE QUE LA VICTIME NE PESE PAS LOURD, N’A PAS DE NOM, PAS DE VISAGE
ET PAS D’INTERLOCUTEUR.


Comme pour chaque dossier de fin de stage ou de contrat, le dossier avait été monté d’avance, chargé contre l’agent et la décision de la Directrice Générale était donc déjà prise…
Pour casser ce constat que le rôle et le pouvoir des représentants du personnel dans ces commissions paritaires est actuellement NUL :

LA CGT AVAIT DEMANDE QUE CETTE CAP
SOIT PRESIDEE PAR UN ELU DE LA VILLE DE PARIS.

Il n’en fut rien, un représentant de l’administration la présida. L’élu resta au chaud dans son Hôtel de Ville.

Qu’est-ce que cette politique qui a trop à faire pour s’occuper de la précarité et de la cruauté administrative dans sa propre ville.

ET QUE PENSER D’UN TRIBUNAL OÙ LE PRESIDENT
NE RETIENDRAIT QUE LES ELEMENTS À CHARGE ?

Malgré une pétition de soutien de ses collègues de travail, cet agent sera sans doute demain chômeur, car l’administration n’a pas d’état d’âme ni de problème de conscience.

Le simple fait que cet agent soit chargé de famille et enceinte de surcroît ne les a pas interpellés.

Nous sommes pourtant
au Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris.

La CGT appelle tous les agents du CASVP
à soutenir notre combat contre cette injustice !


ENVOYEZ NOUS VOS REMARQUES, TEMOIGNAGES
OU SOUTIEN PAR LA MESSAGERIE

Statut type des sections syndicales de la CGT-CASVP

CGT CASVP
Section syndicale du (section ou établissement)

NOS STATUTS

ARTICLE 1

Il est fondé, une section syndicale du syndicat CGT des personnels actifs et retraités du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris. Cette section prend pour titre : Section syndicale CGT de (section ou établissement) du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris.

ARTICLE 2

Cette section syndicale est située : Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (section ou établissement).

Le local syndical est actuellement situé (section ou établissement).

ARTICLE 3

La section syndicale s’adresse exclusivement à l’ensemble du personnel des différents services dépendant de (section ou établissement) du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris.

ARTICLE 4

La durée d’existence de la section syndicale est illimitée, ainsi que le nombre de ses adhérents. Il ne sera pas admis dans la section syndicale de membre honoraire.

ARTICLE 5

La section syndicale groupant des salariés de toutes opinions, politiques, philosophiques ou religieuses, aucun de ses adhérents ne saurait être inquiété pour la manifestation des opinions qu’il professe en dehors de la section syndicale.

ARTICLE 6

La section syndicale estime que son indépendance à l’égard des partis politiques ne saurait impliquer son indifférence à l’égard de menaces sur les libertés publiques ou privées, comme sur les droits acquis ou à acquérir par l’ensemble des travailleurs.

En conséquence, elle se réserve le droit d’actions concertées avec d’autres organisations en vue de la défense et de l’élargissement de ces droits et de ces libertés.

ARTICLE 7

Tout membre de la section syndicale CGT de la (section ou établissement) du CASVP, devra être à jour de sa cotisation mensuelle au Syndicat CGT du CASVP.

ARTICLE 8

Tout membre de la section syndicale a le droit :

  • A l’information sur toute l’activité de la dite section syndicale.

Tout membre a pour rôle de participer :

  • Aux activités de la section syndicale
  • A l’élaboration de la politique revendicative et des moyens d’action pour la faire aboutir.
  • Au soutien solidaire des revendications formulées.

ARTICLE 9

Tout membre de la section syndicale reçoit un exemplaire de ces statuts.

ARTICLE 10

La section élit son bureau qui se compose de 6 membres.

Tout membre de la section syndicale peut faire acte de candidature pour faire partie du bureau.

Les membres du bureau, le secrétaire chargé de la diffusion et le trésorier collecteur sont élus à la majorité des voix.

Le bureau, son secrétaire et son trésorier sont élus pour 6 mois.

A la demande de la moitié des membres de la section syndicale, une assemblée générale extraordinaire peut être convoquée et de nouvelles élections organisées.

En cas de démission ou de départ de la section d’un membre du bureau, la section syndicale convoque ses membres en assemblée générale et vote pour son remplacement.

ARTICLE 11

L’exclusion d’un membre de la section syndicale peut être prononcée lors d’une assemblée générale extraordinaire de la section. La majorité des voix des membres de la section est nécessaire pour valider l’exclusion.

ARTICLE 12

Un contrôleur financier sera élu par les membres de la section syndicale à la majorité des voix.

Les attributions du contrôleur financier consistent en la vérification du livre des comptes de la section syndicale.

Un rapport sera adressé par celui ci une fois par an au syndicat CGT du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris.

ARTICLE 13

Toute intervention au nom de la section syndicale devra avoir fait l’objet d’une concertation des membres présents du bureau.

Les entrevues avec la Direction de l’établissement devront avoir lieu avec un minimum de 3 représentants de la section syndicale. En cas d’urgence ce nombre peut être ramené à 2.

ARTICLE 14

La section syndicale réunira ses membres chaque 1er jeudi du mois de 11 heures 30 à 12 heures 45 dans la salle de réunion de l’établissement. Cette salle sera réservée suffisamment à l’avance par le secrétaire de la section.

Le bureau peut à tout moment décider du changement de ces horaires.

ARTICLE 15

La section syndicale informera régulièrement le syndicat :

  • Des nominations.
  • Des actions entreprises au sein de la section.
  • Des informations dont elle a connaissance pouvant être utile à l’ensemble de l’organisation syndicale.

ARTICLE 16

Les présents statuts sont modifiables. Les membres de la section syndicale réunis en assemblée générale peuvent y apporter des modifications à la demande de la moitié des membres de la section.

ARTICLE 17

La dissolution de la section syndicale pourra être prononcée suivant les mêmes conditions que pour la modification des statuts. (Article 16)

Date et signature des membres

Vacataires au CASVP, la tête sous l'eau !

La CGT a été alertée par plusieurs agents vacataires.
Leur angoisse est grande.

LE CASVP VIENT DE LES PREVENIR QUE LA PAIE DE MAI 2006, LEUR SERAIT VERSEE A LA FIN JUIN 2006 ET NON A LA FIN MAI COMME CELA SE PASSE HABITUELLEMENT.

Certains vacataires n’ont pour vivre que le fruit du travail effectué dans le cadre de ces vacations.

Ne rien verser à ces agents fin mai 2006, c’est tout simplement les mettre « sur la paille » et les placer dans une situation inadmissible tant au niveau de leur établissement bancaire que vis à vis de leur bailleur.

DEVRONT-ILS FAIRE APPEL A UN ORGANISME DE CREDIT POUR SUBSISTER PARCE QUE LE CASVP A CHANGE SON LOGICIEL INFORMATIQUE DE PAIE ?

MADAME LA DIRECTRICE GENERALE DU CASVP ACCEPTERAIT-ELLE QUE LE PAIEMENT DE SON SALAIRE DU MOIS DE MAI SOIT DIFFERE A LA FIN JUIN ?

La CGT demande à la Direction Générale et à l’exécutif parisien de prendre d’urgence toutes les dispositions pour résoudre ces situations.

LE FOND DU PROBLEME :

Le CASVP ENGAGE DES VACATAIRES
EN PLACE D’AGENTS TITULAIRES

OU D’AGENTS SOUS CONTRAT :

"L’agent qui accomplit une tâche régulière, même sur un faible horaire devrait être soit un agent titulaire, soit un agent non titulaire (contractuel) avec les droits qui s’y attachent."

CES DISPOSITIONS DU LEGISLATEUR
NE SONT PAS RESPECTEES AU CASVP.

Au CASVP, il est courant de voir des agents effectuer des vacations de plus de 20 heures hebdomadaires depuis plus de dix ans pour certains ET SANS QU’AUCUN CONTRAT DE TRAVAIL N’AIT JAMAIS ETE SIGNE. Cet état de fait est tout simplement irrecevable.

À ce jour, nous constatons l’absence de dialogue social sur la situation des travailleurs précaires au CASVP, en contradiction totale avec les prises de position de l’exécutif parisien durant « la bataille du CPE ».

La CGT a demandé à Monsieur DELANOE de prendre très rapidement des engagements clairs contre la précarité générée au CASVP et de convoquer un CTP sur cette question.

NOUS ATTENDONS ET LA REPONSE DU MAIRE DE PARIS ET CELLE DE MADAME LA DIRECTRICE DU CASVP.

LA CGT A DEJA PRIS DES DISPOSITIONS ET N’EXCLUT PAS UNE CAMPAGNE DE PRESSE SUR LE TRAVAIL PRECAIRE AU CASVP, SI DES NEGOCIATIONS NE SONT PAS OUVERTES RAPIDEMENT.

La CGT mettra de toute façon tout en œuvre pour que la situation des vacataires et des contractuels au CASVP soit améliorée et qu’un état des lieux du personnel non titulaire et vacataire au CASVP soit fait au plus vite avec des perspectives à court terme :

- augmentation des titularisations ;

- requalification des “ contrats ” indûment temporaires ;

- abolition du recours à la vacation ;

- définition précise du régime indemnitaire des agents non titulaires (accès aux primes et indemnités).

La CGT demande à tous les titulaires de soutenir sur le terrain leurs collègues en situation de précarité et de faire remonter toutes leurs interrogations à la CGT.

VACATAIRES DU CASVP INDUMENT EMPLOYES COMME TELS
FAITES VOUS CONNAITRE ET ALERTEZ LA CGT.

Grève à Anselme Payen

COMPTE RENDU D’AUDIENCE DU LUNDI 24 AVRIL 2006
AVEC MADAME LA SOUS DIRECTRICE AU CASVP.

DES AVANCEES QUI DOIVENT MAINTENANT
SE CONCRETISER DANS LES SERVICES.

Cette audience fait suite au préavis de grève déposé par la CGT à la « résidence Anselme Payen » pour le mercredi 26 avril 2006.

Une délégation du personnel (8 agents) était reçue à Diderot à 15 heures par Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités.

La CGT constate que la Directrice de la résidence Anselme Payen n’est pas présente et le regrette.

La CGT rencontrera de ce fait Madame la Directrice de Payen mercredi 26 avril 2006 à 9h30.

Le préavis de grève porte sur plusieurs problèmes constatés à la résidence « Anselme Payen » notamment sur :

- le comportement de l’encadrement, les pressions, l’absence de dialogue, l’autoritarisme (gestion des CA, des RTT, des plannings…) ;

- les propos déplacés, la remise en cause de la vie privée, le chantage à la titularisation, à l’attribution des primes… ;

- la manière dont l’encadrement traite les stagiaires (2 « révocations » à l’ordre du jour) et s’en débarrasse quand bon lui semble.

La délégation CGT conduite par Michel THUEUX délégué CGT du personnel de « Payen » a insisté sur plusieurs points :

1) LES PROPOS DEPLACES DES « CADRES » DE PAYEN ET LES JUGEMENTS DE VALEUR DOIVENT ETRE RECADRES PAR LA DIRECTION GENERALE.
UN RAPPEL DES REGLES ELEMENTAIRES DE CONDUITE DE L’ENCADREMENT EST INDISPENSABLE.

Il n’est plus possible pour le personnel de s’entendre dire : « vous n’avez rien à faire dans cette maison, vous pouvez aller voir ailleurs, en ce qui concerne vos problèmes de garde d’enfants, je vous fais savoir que les enfants ça se fait à deux, vous devriez aller travailler dans le privé, pourquoi avez-vous signé la pétition de la CGT ?... »

Me la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités conçoit que ces propos sont inacceptables et indignes d’un encadrement et feront l’objet d’un rappel à la Direction de Payen.

2) DE NOMBREUX AGENTS SE VOIENT IMPOSER PAR LEUR ENCADREMENT DES JOURNEES DE CONGES « OBLIGATOIRES » ET CE EN TOUTE ILLEGALITE.

Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités admet que les jours de congés ne doivent pas être imposés et que des plannings prévisionnels négociés en début d’année avec les agents doivent se mettre en place notamment pour les congés de juillet, août et décembre.

3) LES NECESSITES DE SERVICE DOIVENT AUSSI SE JUSTIFIER.

Les agents comprennent bien que des nécessités de service peuvent justifier des refus de congés. Néanmoins, les agents n’ont pas à pallier au sous effectif et au manque de personnel.

Il manque à Payen dans l’effectif budgétaire 5 infirmières et 2 aides soignantes. Si des missions d’intérim (153 journées depuis le début de l’année) pour un coût de 36 000 euros ont limité les dégâts, elles sont très largement insuffisantes.

Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités reconnaît une pénurie de personnel permanente dans les résidences santé et que l’AP/HP dispose d’un accompagnement plus favorable de ces agents.

Ce à quoi, la CGT répond que si les infirmières et les aides soignants ne sont pas attirés par le CASVP et préfèrent entre autres l’AP/HP, c’est qu’il y a une bonne raison (les conditions de travail et le régime indemnitaire), d’où la nécessité de « ménager » le personnel et d’améliorer son régime indemnitaire.

4) LE CYCLE DE TRAVAIL DES CONTRACTUELS, DES STAGIAIRES, DES NOUVEAUX AGENTS NE DOIT PAS ETRE DIFFERENT DE CELUI DES AUTRES ET LE PROTOCOLE D’ACCORD SUR L’ARTT DOIT S’APPLIQUER A TOUS LES AGENTS SANS DISTINCTION.

Il est inadmissible que les nouveaux (contractuels, stagiaires ou titulaires) se voient imposer des horaires mobiles, soi disant sur la base du volontariat mais en réalité sans choix possible (obligation à la signature du contrat que l’agent note « acceptation des horaires mobiles »).

Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités précise que le protocole ARTT doit s’appliquer à tous indistinctement (contractuels, stagiaires ou titulaires) et elle s’engage à le rappeler à la Direction de Payen.

Elle précise qu’il existe actuellement une équipe de 10 agents en horaires mobiles sur la base du volontariat.

La CGT conteste cette organisation qui n’a fait l’objet d’aucune concertation préalable comme le prévoit la réglementation.

La CGT s’interroge sur le fait que des agents puissent accepter des horaires mobiles et ce, sans aucune compensation.

En ce qui concerne le travail précaire au CASVP, la CGT rappelle sa demande d’une ouverture en urgence des négociations sur les questions suivantes :

- augmentation des recrutements et des titularisations ;

- état des lieux du personnel non titulaire et vacataire au CASVP, le mode de recrutement, les contrats ;

- requalification des “ contrats ” indûment temporaires ;

- abolition du recours à la vacation ;

- définition précise du régime indemnitaire des agents non titulaires (accès aux primes et indemnités) ;

Il n’est pas acceptable que la pression soit mise à tous les niveaux aux contractuels, aux stagiaires et aux nouveaux agents.

5) DEUX STAGIAIRES SONT DANS LA LIGNE DE MIRE DE LA DIRECTION DE PAYEN (« REVOCATION » EN COURS DANS LE CADRE D’UNE FIN DE STAGE). CETTE PRATIQUE N’EST PAS ADMISSIBLE DU FAIT DES FONCTIONS QU’ILS ONT EXERCEES.

Les agents hospitaliers en question ont exercé des fonctions d’aide-soignant pour pallier au sous effectif. Ils ont été rémunérés comme des agents hospitaliers, ils n’ont bénéficié d’aucun tutorat durant leur année de stage. Ils n’ont fait l’objet d’aucune sanction. Ils ont géré des situations qui relèvent de l’aide soignant. Ils sont maintenant « évalués » comme « moins que rien » et l’administration les jette après les avoir utilisés.

Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités nous fait savoir qu’un des agents sera titularisé et que son dossier a fait l’objet d’un retrait de présentation en CAP.

Pour l’autre agent la demande de « licenciement » pour fin de stage non concluant est maintenue.

Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités n’a pas de commentaires à ce sujet et nous dit que tout « se jouera » en CAP.

En ne lâchant qu’un dossier sur deux, il est clair que la Direction tient à ne pas perdre la face devant les agents en remettant en cause les décisions de son encadrement.

La CGT en présence de l’agent a remis ce jour des informations complémentaires que Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités s’est engagée à transmettre aux représentants de l’administration pour la CAP du 27 avril 2006.

La CGT souligne que les CAP ne remplissent plus leur rôle et qu’elles sont devenues des chambres d’enregistrement de décisions prises à l’avance.

La CGT demande à Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités que les élus prennent leurs responsabilités et ne laissent pas l’administration décider de tout en CAP.

LA CGT DEMANDE QUE LA CAP DU 27 AVRIL 2006
SOIT PRESIDEE PAR UN ELU.

Actuellement, les CAP sont présidées par un représentant de l’administration.

Il est fondamental que les réunions de ces commissions ou l’avenir de l’agent est engagé sans qu’il puisse être présent ne soient plus présidées par un représentant de l’administration mais par un élu.

En effet, il n’est plus acceptable que l’administration soit à la fois juge et partie dans ces CAP. L’instruction des dossiers se fait systématiquement à charge des agents. Le Président étant aussi représentant de l’administration soutient dans tous les cas les propositions de la hiérarchie du CASVP.

La règle d’équité n’est pas respectée, ni le fondement même des CAP.

Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités prend note de cette demande qu’elle s’engage à faire remonter à la Direction Générale.

6) DEMANDE DE DETACHEMENT DIFFEREE

La CGT note que les engagements de Me COULON-KIANG de ne pas retenir les agents ayant demandé leur détachement ne sont pas respectés à Payen.

Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités ignorait cet engagement et énonce la règle en vigueur à l’AP/HP

- agents ayant moins de 3 ans d’ancienneté, le détachement est accordé sous réserve de remplacement ;

- agents ayant plus de 3 ans d’ancienneté, le détachement est systématiquement accordé dans un délai de 3 mois maximum après la demande.

La CGT demande que la situation individuelle de l’agent « retardé » dans sa demande de détachement soit examinée au plus vite.

Accord à ce sujet de Madame la Sous Directrice des Services aux Parisiens Retraités.

EN CONCLUSION

La CGT note une écoute et des engagements de la Direction du CASVP et attend maintenant concrètement des effets dans les services.

Le préavis de grève pour le 26 avril 2006 est donc suspendu.

ANSELME PAYEN RESTE
BIEN EVIDEMMENT
SOUS HAUTE SURVEILLANCE.

La CGT demande aux agents de faire remonter au syndicat par l’intermédiaire du délégué de Payen (Michel THUEUX), par téléphone, par fax ou par messagerie tous les problèmes persistants ou nouveaux.

Rendez-vous le 1er mai !


Contre la précarité, ensemble le 1er mai.


Après avoir pris toute leur place dans la mobilisation pour le retrait du CPE, les organisations de la Cgt mettent leurs forces dans la préparation d’un 1er mai revendicatif et festif, unitaire partout où cela sera possible.

Ce traditionnel 1er mai sera cette année l'occasion de manifester, ensemble, notre volonté de poursuivre l'action contre la précarité et pour obtenir l'ouverture de négociations sociales sur toutes les revendications des salariés.

Manifestation à 15 heures de République à Nation

Contrats précaires au CASVP

La CGT-CASVP s'adresse au Maire de Paris.

Monsieur le Maire,

Ces derniers mois, les organisations syndicales ont fait preuve d’unité, de détermination et d’efficacité.

De ce fait, le CPE a été retiré.

Ce mouvement social de la jeunesse et des salariés va bien au-delà du contrat première embauche, il s’agit bien du refus du libéralisme et du contrat de travail précaire sous toutes ses formes.

Monsieur le Maire, si vous nous avez entendus dans la rue, nous remarquons que nous ne sommes pas audibles au sein de notre administration.

En effet, sur la situation des personnels contractuels et vacataires du CASVP nous avons demandé « sans résultats » et à de multiples reprises l’ouverture de négociations en urgence sur des questions essentielles.

Pour la CGT, le « statut » des soi-disant vacataires est, pour la plupart des postes occupés, totalement illégal.

Lorsqu’il y a réponse à un besoin permanent, il ne peut y avoir de vacataires, mais des agents du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris, fonctionnaires ou non titulaires.

Les textes et la jurisprudence sont tout à fait formels : « le vacataire est la personne engagée pour accomplir une tâche déterminée, qui ne se reproduira pas. L'agent qui accomplit une tâche régulière, même sur un horaire faible, est un agent non titulaire avec les droits qui s'y attachent ».

Au CASVP, il est courant de voir des agents effectuer des vacations de plus de 20 heures hebdomadaires et ce, depuis plus de dix ans pour certains. Cet état de fait est tout simplement irrecevable.

La CGT demande l’ouverture en urgence des négociations sur toutes les questions suivantes et ce, en présence de toutes les organisations syndicales représentatives au CASVP :

- état des lieux du personnel non titulaire et vacataire au CASVP, le mode de recrutement, les contrats ;

- requalification des “ contrats ” indûment temporaires ;

- augmentation des recrutements et des titularisations ;

- abolition du recours à la vacation ;

- définition précise du régime indemnitaire des agents non titulaires (accès aux primes et indemnités) ;

À ce jour, nous constatons l’absence de dialogue social à ce sujet, en contradiction totale avec les prises de position de l’exécutif parisien durant « la bataille du CPE ».

La CGT vous demande de prendre très rapidement des engagements clairs contre la précarité générée au CASVP et de convoquer un CTP sur cette question...

Résidence Santé « Anselme Payen » Préavis de grève pour le mercredi 26 avril 2006

Pression de la hiérarchie,
absence de dialogue, autoritarisme,
propos déplacés, remise en cause de la vie privée,

chantage à la titularisation,
à l’attribution des primes…

ÇA SUFFIT !

Actuellement, 2 stagiaires sont dans la ligne de mire de la Direction de Payen (révocation en cours). La CGT appelle les agents à refuser la méthode de management de la Direction qui se sert des agents et les jette quand bon lui semble.

Il est temps que les cadres respectent les agents.

ET PUISQUE LE PERSONNEL DOIT LA FERMER,
LA CGT L’OUVRE !

Préavis de grève déposé pour les agents de la résidence
" Anselme Payen " pour le mercredi 26 avril 2006.

CPE - CNE - Précarité - Maintenons la pression !

La volonté de précariser notre société existe toujours notamment dans le CNE.
La journée du 11 Avril est donc maintenue.
A Paris, une manifestation est prévue avec les étudiants et les lycéens :
14h30 Place de la République
Pour peser sur les négociations à venir, La CGT-CASVP appelle les personnels à se mobiliser en participant à cette manifestation et celles qui pourraient suivre.
Tous unis, salariés, étudiants, lycéens, exigeons des décisions gouvernementales qui puissent garantir l’emploi, la justice sociale et redonner la confiance aux français, et avant toute chose :
- suppression du CNE et de toutes les autres formes de précarité ;
- abrogation de la loi dite « sur l’égalité des chances »
Quelle ironie d’affubler ce titre quand on sait que cette loi ne propose ni plus ni moins l’apprentissage à 14 ans, le travail de nuit à 15 ans, autrement dit c’est la fin de la scolarité obligatoire à 16 ans.
Où est donc passer l’Ecole Publique laïque et gratuite sensée donner un maximum d’instruction et donc de chances aux plus démunis.
Cette société là, les jeunes n’en veulent pas, la CGT et les salariés non plus !
(préavis de 1h à la journée complète déposé pour les 11, 12, 13, 14 et 15 avril)
***
FONCTIONNAIRES, NOUS SOMMES CONCERNES !
N’oublions pas que la volonté politique actuelle est de remettre en cause nos acquis sociaux en s’appuyant sur le privé.
L’exemple de la fameuse réforme des retraites doit nous faire réfléchir…
Travailler plus pour gagner moins à la retraite est une aberration quand on sait que le chômage ne cesse d’augmenter !
L’utilisation systématique de contractuels ou d’intérimaires l’est tout autant quand on sait que 1 fonctionnaire sur 3 ne sera pas remplacé pour les départs en retraite !
Autre exemple, la fusion des échelles 2 et 3 va permettre à l’Etat de recruter au SMIC des agents avec ou sans concours, dévalorisant ainsi le recrutement dans la fonction publique.
Plus grave, en supprimant ainsi les modalités de recrutement, c’est une porte ouverte à la suppression de nos statuts et de nos garanties (déroulement de carrière et rémunération )
Est-ce la société que nous souhaitons ? ? ?
Ne nous méprenons pas, le combat de l’emploi et de l’avenir de la jeunesse est le notre !
La citoyenneté et la solidarité doit s’imposer sur l’individualisme, le fatalisme ou l’indifférence !
Il en va de notre crédibilité et notre responsabilité devant les générations actuelles et à venir…
Chacun a le droit et surtout le devoir de manifester ce qu’il pense et souhaite pour sa vie actuelle, son avenir et pour ses proches…
Rester muet aujourd’hui, c’est refuser le combat de la vie.
A chacun de savoir et de croire en assumant toutes ses responsabilités sur les conséquences à venir…

Retrait du Cpe, une victoire qui en appelle d'autres

Nous venons de gagner, ensemble, le retrait du Contrat Première Embauche.
C'est un authentique succès de l'action syndicale unitaire et de la mobilisation des étudiants, des lycéens, des salariés de toutes générations.
Cette victoire donne confiance pour trouver des solutions positives aux problèmes de la précarité, de l'emploi des jeunes et de toutes les catégories de salariés.
Cette victoire donne confiance dans l'utilité et l'efficacité du syndicalisme dès lors qu'il mène une action unie pour défendre les intérêts des salariés.
Cette victoire appelle des suites, dans les entreprises, dans les branches professionnelles et au Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris pour transformer l'essai :
- en mettant fin au Contrat nouvelle embauche (Cne), en le remplaçant par des Cdi et en refusant toute embauche en Cne dans les entreprises de moins de 20 salariés ;
- en requalifiant les Cdd et contrats intérim en Cdi ;
- en transformant les temps partiels imposés en temps pleins ;
- en combattant l'embauche des seniors dans des contrats précaires.
C'est tout le sens que la Cgt donne à son projet de nouveau statut du travail salarié et de sécurité sociale professionnelle pour lutter contre la précarité et l'insécurité sociale.
Cela implique de conquérir : le droit à l'emploi stable et à temps plein, les droits liés à la personne du salarié et opposable à tout employeur, des droits garantis à tous sans discrimination, le droit à une Sécurité sociale professionnelle.
AU CASVP, DANS LES JOURS A VENIR, UNE NEGOCIATION DOIT S'OUVRIR POUR ENDIGUER TOUS LES CONTRATS PRECAIRES (VACATAIRES, CDD...).
L'EXECUTIF PARISIEN QUI A SOUTENU LA MOBILISATION ANTI CPE DOIT MAINTENANT AGIR CONCRETEMENT. NOUS ATTENDONS SES PROPOSITIONS.

La Cgt appelle les salariés à poursuivre la mobilisation à tous les niveaux, sous des formes diverses, dans l'unité la plus large, pour obtenir l'ouverture de négociations sociales sur toutes les revendications posées afin de gagner de nouvelles conquêtes sociales.

Cette période a montré combien il est urgent dans ce pays de faire valoir la parole des salariés, des étudiants et des lycéens.
Aujourd'hui, pour conforter cette victoire contre le Cpe et pour des prolongements dans les entreprises et dans le pays afin de permettre de faire reculer la précarité et imposer des avancées sociales, nous vous invitons à participer au renforcement d'un syndicalisme offensif, unitaire et démocratique en vous syndiquant à la Cgt.
* * *
Communiqué des douze organisations syndicales
UNEF, CÉ, UNL, FIDL, CFDT, CFE CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA
Après plus de deux mois d'intenses mobilisations pour obtenir le retrait du CPE, les organisations syndicales de lycéens, d'étudiants et de salariés, se félicitent de la décision enfin annoncée de faire disparaître le CPE de la loi.
C'est un authentique succès à mettre à l'actif de la détermination, de la persévérance et de l'unité d’action du mouvement.
Les organisations syndicales appellent les étudiants, les lycéens et les salariés à marquer comme il convient ce résultat de leur action.
Elles restent vigilantes jusqu'à ce que la loi destinée à faire disparaître le CPE soit effectivement votée et promulguée, les actions décidées pour le 11 avril s’inscrivent dans ce cadre.
Ce succès remporté sur le CPE donnera à tous la confiance et la dynamique nécessaires pour permettre que les questions de l'emploi des jeunes, de la formation et de la précarité du travail trouvent rapidement des réponses, ainsi que les questions posées par toutes les organisations syndicales concernant le Contrat Nouvelles Embauches.
Elles demandent que soient créées les conditions pour que les étudiants et lycéens ne soient pas pénalisés.
Cela vise notamment les examens, les rattrapages éducatifs, les bourses, les élections étudiantes et aux CROUS.
A chaque fois que nécessaire, des négociations avec les organisations, lycéennes, étudiantes et les personnels de l'Education doivent être menées.
Avec ce remarquable résultat, le syndicalisme par sa mobilisation et sa détermination pour le retrait du CPE a fait preuve de son efficacité et de sa responsabilité.

Validation des acquis de l’expérience (DEAVS)

Le 30 mars 2006, la CGT s’est adressée à Madame l’Adjointe au Maire chargée des Affaires Sociales.

Madame l’Adjointe au Maire,

...La création du diplôme d’Etat d’Auxiliaire de Vie Sociale (DEAVS) et son ouverture à la VAE est une réponse au souci de professionnalisation et de modernisation du secteur de l’aide à domicile.

Le D.E.A.V.S., créé en mars 2002, a été ouvert à la validation des acquis de l’expérience à titre expérimental dès juillet 2002.

Depuis janvier 2003, la procédure de VAE est pérennisée sur l’ensemble du territoire.

Sur la période juillet 2003 à juillet 2005, plus de 16 000 candidats ont été entendus par le jury de validation et près de 6 000 d’entre eux ont obtenu le DEAVS dans son intégralité (soit environ 35 %).

La commission professionnelle consultative du travail social et de l’intervention sociale a souhaité une réduction importante du nombre d’épreuves de ce diplôme. Un travail a été entrepris sur cette question depuis juin 2005.

Le Diplôme d’Etat d’Auxiliaire de Vie Sociale se situe au premier niveau de qualification de la filière des métiers de l’aide à domicile. C’est l’exemple type de VAE que le CASVP aurait dû soutenir dès 2006.

C’est à la fois un moyen de qualification des personnels mais également un outil de reconnaissance de ces personnels.

Nous sommes très étonnés qu’aucune information n’ait été faite au personnel à ce sujet alors même qu’en ce qui concerne le DEAVS (Diplôme d’Etat d’Auxiliaire de Vie Sociale), le livret 1 de la recevabilité de la demande au titre de la VAE est en ligne sur le site de la DRASS et que les demandes doivent être impérativement déposées entre le 1er et le 31 mars 2006.

Pire, nous nous sommes aperçus que le CASVP rechignait à remplir les attestations d’employeur et quand elles étaient remplies, elles l’étaient " au rabais " et sans aucune uniformité d’un établissement à l’autre pour la même fiche de poste.

Au lieu de soutenir ses agents dans la validation de leurs acquis, le CASVP " plombe " les dossiers dès le dépôt de la demande.

Suite au constat de nombreux rejets du livret de recevabilité (VAE d’aide soignant), nous vous demandons de bien vouloir donner les directives nécessaires pour que l’attestation d’employeur soit remplie avec la plus grande honnêteté sur les activités réellement exercées.

D’autre part, nous souhaitons rapidement qu’une attestation d’employeur " type " soit remplie et adressée aux responsables d’établissement en fonction des fiches de poste (avec copie à la CGT).

Nous pensons à la CGT qu’il est temps que le CASVP prenne ses responsabilités sur la question de la VAE et nous demandons la mise en place d’une aide à la validation des acquis de l’expérience et ce, afin d’aider les agents volontaires à remplir le dossier demandé et à préparer la soutenance orale de ce dossier devant un jury. Nous demandons au bureau de la formation de bien vouloir travailler sur ce sujet et de trouver des solutions qui permettent aux agents de valider dans des conditions optimales, leur expérience.

Nous réitérons maintenant notre demande pour un état des lieux général et des propositions précises à ce sujet.

La CGT-CASVP réclame la réalisation d’un référentiel des activités et des compétences au CASVP, l’établissement de la liste des diplômes pouvant être obtenus par la VAE dans le cadre des fiches de poste et sa diffusion par une note de service...