Une forte délégation d’agents en lutte et de la CGT CASVP a été reçue ce mercredi 5 octobre au soir à l’hôtel de Ville par Antoine Guillou, adjoint à la Maire chargé des ressources humaines, et la Direction du CASVP.
Une revendication unique : que la Ville verse 189 € par mois sous forme de d’IFSE mensuelle (RIFSEEP) pour tous les agents exclus du Ségur, comme pour les SMS et les personnels des CHRS.
Réponse pas sympa de M. Guillou : « La CGT est malhonnête ».
Ses propos n’engagent que lui, et pas la Direction du CASVP qui est restée courtoise mais un peu stressée. M. Guillou a reproché à la CGT de ne pas assez taper sur le gouvernement (MDR), mais il a soigneusement évité de prononcer le mot magique « RIFSEEP » qui correspond au levier dont dispose la Ville sur les salaires des agents, et à notre seule revendication. M. Guillou s’est contenté de nous dire tout le mal qu’il pense du décret et de l’architecture du Ségur. Sur ce dernier point, nous étions d’accord, mais c’était bien le seul.
Les usagers vont trinquer : ne pas culpabiliser
Pour fonctionner, les services ont besoin d’agents qui ne sombrent pas eux-mêmes dans la précarité. A court terme, cela risque de devenir compliqué, nous le savons tous. La Ville de Paris, c’est une majorité municipale dont les partis sont aujourd’hui regroupés dans la NUPES. Qu’elle se rende utile et assume ses prises de position ! Qu’elle trouve l’argent pour verser 189 € d’IFSE mensuelle aux exclus du Ségur ! Des usagers commencent à signer des pétitions de soutien aux grévistes. Plus le mouvement sera fort, plus vite la Ville cédera. Le social se bat pour tout le monde, battons-nous pour le social !
La Ville choisit le bras de fer, la CGT a assemblé une machine de guerre
La CGT CASVP a ouvert une caisse de solidarité, sur un compte bancaire distinct du sien, et a déjà collecté 31375 €. L’objectif est d’indemniser les grévistes à hauteur de 40 € pour un jour de grève plein, à partir du 4ème jour. Pour atteindre cet objectif, la CGT CASVP s’adresse en premier lieu aux collègues qui toucheront la prime fin octobre, mais aussi à la solidarité des autres syndicats, CGT ou autres. Plus notre lutte sera visible, plus nous pourrons collecter de dons, mieux nous pourrons indemniser, plus le rapport de force pourra tenir.
Lancement de l’opération cauchemar en cuisine
La CGT appelle tous les agents des restaurants à faire grève à partir du jeudi 6 octobre.
Les agents qui démarrent à 7h peuvent débrayer à 11h12, ceux démarrant à 7h30 peuvent débrayer à 11h42, ils et elles seront comptés grévistes par demi journée (3h30) et conserveront leurs droits aux RTT.
Vous n’avez aucune obligation de prévenir à l’avance, ni 48h avant, ni la veille, ni le jour même.
Lorsque vous débrayez, vous êtes grévistes, vous êtes donc libres de vos mouvements. Vous pouvez faire un piquet de grève devant votre établissement, vous pouvez aussi vous regrouper sur un autre piquet, partir en action, diffuser des tracts.
Lancement de l’opération phobie administrative
La CGT appelle les agents des services administratifs, dans les sections comme dans les services centraux, à fermer leurs services à partir du lundi 10 octobre. La CGT appelle les agents des SLRH à ne plus saisir les journées de grève. La CGT appelle les agents de la filière administrative à participer physiquement aux initiatives. Grévistes : montrez vous !
Lancement de l’opération escargot : régies, coursiers, BOSIF, SOI…
La CGT appelle les invisibles à se joindre au mouvement, à enrayer la machine CASVP, et à participer aux assemblées générales, rassemblements et manifestations qui seront organisées.
Assemblée générale lundi 10 octobre de 14h à 16h Rassemblement mardi 11 octobre à partir de 8h : D’autres actions auront lieu durant la semaine du 10 au 15 octobre. le dimanche 16 octobre : 13h place de la Nation Retrouvons les députés et élus qui nous soutiennent et collectons la caisse de solidarité. |