★ Négociations pour les exclus du Ségur au Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris, le combat continue : LES DATES DES MOBILISATIONS !

La première réunion de négociations a (enfin) eu lieu vendredi 18 novembre. Les élus et la direction ont d’emblée déclaré que la négociation est le résultat du rapport de force imposé par la grève et les risques d’extension du mouvement. Néanmoins, la mairie n’envisage pas d’extension du « Ségur 3 élargi », mais des revalorisations diverses et variées qu’elle peine à mettre sur la table.

Avant que l’on commence à parler sérieusement,
FO et UNSA sont parties, tant pis. 

FO a quitté la réunion sans « claquer de porte » (mais c’est vrai qu’ils faisaient du boudin), sous prétexte qu’il n’y avait pas de « Ségur pour tous » à la clé. Les champions de la signature du Ségur, qui n’étaient alors pas scrupuleux d’exclure les filières techniques et administratives n’ont surtout rien fait depuis le début du mouvement, hormis communiquer de manière hasardeuse sur les négociations, sans jamais mentionner la grève en cours.

Peu après, l’UNSA est partie aussi, après avoir déploré que "la grève est devenue la norme du dialogue social". Si même l'UNSA le dit … Pourquoi ne pas s'approprier les outils mis à disposition par la CGT ? (assemblées générales, préavis de grève, rassemblements, manifestations, sono, tracts …)

Seules la délégation CGT-gréviste et l’UCP sont restées, dont acte : nous sommes disposés à négocier dans ce cadre, mais nous exigeons d’avancer très vite avec un calendrier resserré.

Personnels administratifs et techniques : une négociation dès décembre !

L’administration nous dit avoir programmé une réunion le 5 janvier, car ça lui demande beaucoup de boulot. Mais la clôture budgétaire, les chocolats et tout le reste, ça en demande aussi beaucoup et même plus que d’ordinaire pour les agents. Le 5 janvier, c’est trop loin.

Une heure de palabre pour obtenir l’engagement d’une réunion dès le mois de décembre.

Personnels de la restauration : faire monter les enchères !

La proposition est largement en dessous de ce qu’on est en droit d’espérer après 6 semaines ½ de grève illimitée. Une attitude irresponsable, prétendant créer les conditions d’un retour à la normale, tout en déclarant avoir conscience de l’impact de la grève pour les personnes âgées et pauvres.

+ 70 € nets à partir du mois de janvier 2023 pour les ASO restauration
+ 100 € nets à partir du mois de janvier 2023 pour les AT, TSO et AM

RIDICULE ! Si seulement Antoine Guillou pouvait être Philippe Risoli…

Très insuffisant, doit mieux faire : la grève continue,
« désolé pour la gêne occasionnée ».

Les marges de négociation existent ! En accord avec le comité de grève, la CGT continuera à négocier avec la Ville. Notre souhaitons sincèrement sortir – par le haut – de ce conflit, pour que les usagers connaissent une fin d’année paisible, retrouvent les agents et les services qu’ils et elles prodiguent, mangent à leur faim et participent aux repas de fêtes dans les restaurants du CASVP. Pour conclure une grève à la direction des solidarités, il ne peut y avoir de perdant, agent ou usager. La CGT a proposé de se revoir avant le 28 novembre. 

 

L’administration a demandé à la CGT d’appuyer sur le bouton ⏸️ « pause » …
La CGT a demandé à l’administration d’appuyer sur le bouton ⏩ « avance rapide » !!!

Mardi 22 novembre : assemblée générale rdv 12H à la bourse du travail
3 rue du Château d’eau, Paris 10ème, métro République - salle Eugène Pottier

Mardi 22 novembre : Rassemblement devant la Mairie du 11ème de 14h à 16h

Mardi 29 novembre : journée nationale du travail social en lutte
pour aller chercher un Ségur 4 pour toutes et tous :
Manifestation départ 13H30 du Ministère du Ségur