Dans un monde du travail piloté par des algorithmes et des technocrates où la démarche qualité a pris la main pour réduire toujours plus la possibilité de s’exprimer dans son travail, le lien et la solidarité entre les travailleurs sont bousculés.
Mais une étincelle bienveillante permet parfois de nous retrouver pour ce que nous sommes, c’est à dire avant tout des êtres humains qui ont besoin de chaleur entre eux et de reconnaissance dans le cadre de leur travail.
L’occupation de la cuisine centrale du 11, rue de Palikao a allumé la mèche et est en train de déstabiliser la direction du CASVP et la mairie de Paris.
Parce qu’ils ne sont pas habitués à la résistance, ils sont surpris. Une grève qui pour eux devait être balayée en un jour, voire deux dure maintenant depuis un mois et ils doivent prendre conscience qu’il va leur falloir négocier à nos conditions pour l’arrêter.
En attente, bien loin de déprimer les agents en grève exultent et réinventent la solidarité et la fête qui répond à un besoin de rassemblement dans les manifestations, dans les repas pris en commun, dans les assemblées générales permettant enfin l’expression des revendications, des désirs, d’opposer une résistance à la destruction de nos conditions de vie au travail.
Le goût des autres est au menu, tous les jours au 11, rue de Palikao.
Il est venu le temps pour la mairie de Paris d’y goûter et de se mettre à table.
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Assemblée générale le 8 novembre de 14H à 16H à la Bourse du Travail
3 rue du château d’eau,
Métro République – salle Jean Jaurès
Participation à l’AG autorisée dans le cadre des droits syndicaux
AG ouverte à tous les agents, sur les heures d’information syndicale.
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