La revalorisation de 2% du Smic au 1er novembre 2024 portera ce dernier à 1801,80€ bruts mensuels, il est actuellement de 1801,74€ bruts mensuels.
Rappelons ici que la Confédération Générale du Travail revendique un Smic à 2000€ bruts.
Sans discussion aucune, la Direction Générale de l’Administration et de la Fonction publique (DGAFP) a informé les organisations syndicales représentatives des personnels de la Fonction publique - au moyen d’un mail - de l’augmentation de 0,06 € du minimum de traitement au moyen du versement d’une indemnité différentielle.
Certes, l’état de droit et le respect de la loi étant intangibles, l’indice minimum de traitement (IMT) de la Fonction publique ne saurait être inférieur au Smic. Cette hausse ne répond en rien à l’urgence salariale pour ces agents, le problème sera reposé dès la prochaine hausse du smic probablement dès le 1er Janvier 2025.
Cette augmentation dérisoire de 0,06€, annoncée par mail, est lourde de sens pour les services publics et les agents qui les composent et ne peut être reçue que comme une marque de mépris et de provocation par les personnels concernés.
Guillaume Kasbarian dont la nomination relève d’un déni de démocratie n’aura discuté avec les organisations syndicales ni de cette annonce, ni de sa volonté de mettre fin à la Garantie Individuelle de Pouvoir d’Achat (GIPA), encore moins des finalités et contenus de son agenda dit "social".
C’est à la lecture du projet de budget 2025 que les agents publics auront constaté la poursuite du gel de la valeur du point d’indice. Au moins deux années blanches sont promises aux agents publics pour les années 2024 et 2025.
A l’opposé de tels choix, la CGT réitère aujourd’hui l’urgence de la revalorisation du Smic à 2000 € bruts, une augmentation immédiate de la valeur du point d’indice pour le porter à 6€, un mécanisme d’indexation de la valeur du point sur l’inflation, la refonte des grilles indiciaires et des mesures pour parvenir à l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes.
Les suppressions d’emplois envisagées au titre des projets de lois de finances ou l’austérité salariale en cours ne font que confirmer la mise en œuvre d’un choc budgétaire contre le monde du travail, les services publics, la Fonction publique et ses agents.
Les suppressions d’emplois envisagées au titre des projets de lois de finances ou l’austérité salariale en cours ne font que confirmer la mise en œuvre d’un choc budgétaire contre le monde du travail, les services publics, la Fonction publique et ses agents.
L’austérité budgétaire, ça suffit !
L’urgence est à la mobilisation !