L'adjointe à la Maire de Paris a refusé à la CGT le droit de s'exprimer par une déclaration préalable au comité technique du 24 mai 2017.
Une 1ère au Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris !
La CGT 1er syndicat au CASVP a donc quitté le CT, suivie de FO.
Le comité technique est reporté au 9 juin 2017, les deux syndicats minoritaires restants ne réunissant pas le quorum pour que l'instance puisse se tenir.
La déclaration reproduite ci-dessous n'a donc pas pu être faite. Des copies ont été remises à l'adjointe au Maire et à la directrice adjointe du CASVP.
Explications
La déclaration qui n'a pas pu être faite.
Madame la présidente, madame la directrice générale, mesdames,messieurs,
Une 1ère au Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris !
La CGT 1er syndicat au CASVP a donc quitté le CT, suivie de FO.
Le comité technique est reporté au 9 juin 2017, les deux syndicats minoritaires restants ne réunissant pas le quorum pour que l'instance puisse se tenir.
La déclaration reproduite ci-dessous n'a donc pas pu être faite. Des copies ont été remises à l'adjointe au Maire et à la directrice adjointe du CASVP.
Explications
Aujourd’hui des emplois sont supprimés et des services
mutualisés. La polyvalence se développe à outrance pour pallier aux réductions
d’effectifs. Il est toujours demandé plus aux agents et sans aucun retour.
En préalable aux CAP d’avancement de grade prévues en octobre
et novembre 2017, la direction du CASVP au CT du 24 mai 2017, pour des raisons
budgétaires revient à la baisse sur les taux de promotion des agents de
catégorie C négociés en novembre 2015 pour 2017 et 2018, alors même qu’à la
Ville de Paris, les taux n’ont pas été modifiés.
Conséquences au CASVP pour la seule année 2017 :
- Adjoints administratifs 47 promotions en moins pour le passage à principal de 1ère classe (C3),
- Aides-soignants 131 promotions en moins pour le passage à principal (C3),
- Adjoints techniques 22 promotions en moins pour le passage à principal de 1ère classe (C3),
- Agents sociaux 495 promotions en moins pour le passage à principal de 1ère classe (C3).
Il est du devoir d’une organisation syndicale représentative
des personnels de ne pas laisser faire et ce par tous les moyens à sa
disposition, déclaration préalable, préavis de grève, recours devant le
tribunal administratif…
REFUSER DES MESURES RÉGRESSIVES DE NOS DROITS ET ACQUIS
EST PLUS QU’UNE PRIORITÉ POUR LA CGT, C’EST UN COMBAT !
EST PLUS QU’UNE PRIORITÉ POUR LA CGT, C’EST UN COMBAT !
La déclaration qui n'a pas pu être faite.
Madame la présidente, madame la directrice générale, mesdames,messieurs,
La CGT limitera sa déclaration préalable au hold-up que vous
êtes en train d’opérer sur l’avancement de grade des agents de catégorie C
Rappel de la situation
Le 7/12/2015, les taux d’avancement de grade étaient
négociés ici même pour 2016, 2017 et 2018 et validés par le conseil
d’administration du 18/12/2015 (délibération 123).
Vous voulez maintenant les réduire à la baisse, pour les
adjoints administratifs, les aides-soignants, les agents sociaux et les
adjoints techniques.
Faut-il vous rappeler que ces taux ne sont pas mirobolants
et s’ils sont plus élevés qu’à la Ville c’est que vous aviez convenu que les
conditions du travail au CASVP y étaient particulières et bien plus difficiles.
- Bien plus dures pour les aides-soignants des maisons de retraite victimes des cadences infernales, des suppressions de postes et de la polyvalence, mais toujours en attente de 10 points de NBI ;
- Bien plus dures pour les adjoints administratifs bousculés dans leurs pratiques, dans le sens de leur travail et usés de devoir toujours donner plus sans rien recevoir ;
- Bien plus dures pour les agents sociaux surexploités notamment en Ehpad et dans les services d’aide à domicile ;
- Bien plus dures pour les adjoints techniques notamment dans les services de restauration...
Faut-il vous rappeler que tous font tourner le CASVP et sans
eux tout s’arrête. C’est eux aussi qui encaissent toutes les réformes, les
suppressions de postes, les mutualisations, les fermetures d’établissements.
C’est eux que vous faites souffrir le plus au travail.
Faut-il vous rappeler qu’ils paient sur leur santé votre
gestion hasardeuse.
« Le Cèdre Bleu » est fermé et 210 emplois ont été
supprimés (délibération 109 du 13/12/2015).
L’établissement est à l’abandon, il n’est toujours pas vendu
et il pèse encore sur le budget de fonctionnement du CASVP.
Les agents ont dû pour la grande majorité rejoindre les
Ehpad du sud de Paris avec des temps de trajet démultipliés et des conditions
de travail et de vie dégradées…
Dans les services, les travaux et les investissements
informatiques pour la mise en place du guichet unique coûtent très chers, sans
certitude d’une amélioration de l’accueil des usagers mais avec une dégradation
certaine de nos conditions de travail à l’horizon.
Faut-il vous rappeler les dysfonctionnements de
l’informatique (PIAF, GEODES…) et le coût engendré ? Combien ?
Vous voulez Introduire le logiciel SIRIUS, il est décrit
comme outil de « management » par la société qui l’a conçu… Est-il
une priorité quand on sait tout le mal qu’il fait aux agents de la sécurité
sociale où il a été déployé avec pour conséquences une augmentation des
syndromes d’épuisement professionnel, de l’absentéisme et une fuite en avant
des agents occupant les postes en 1er accueil.
Combien va coûter un tel engin ? 400 000€ ? 800 000€ ?
1 200 000€ ? plus...
Les agents ont le droit de le savoir. Ils ont aussi le droit
de connaître ce que vous faites dans l’arrière-boutique avec les données
extraites de ce logiciel destiné à l’évaluation en temps réel de la
« performance » des personnels.
Quant à la démarche qualité et la labellisation qui
engloutissent des sommes considérables pour vous donner bonne conscience en
nous délivrant des délais de traitement « arrangés », combien ça
coûte ?
Aux questions combien coûtent tous ces systèmes vous ne
voulez pas répondre.
Par contre vous ne manquez pas de nous faire savoir combien
va coûter l’avancement de grade des agents de catégorie C, osant mettre en
avant que le maintien des taux de promotion validés le 18/12/2015 entraînerait
plus de suppressions de postes.
Faut-il vous rappeler les 267 emplois supprimés au 1er
janvier 2016 et les 208 au 1er janvier 2017, sans commune mesure avec les
suppressions de postes à la Ville.
Faut-il vous rappeler que les femmes représentent 76% des
effectifs du CASVP et qu’elles partent à la retraite avec des pensions très
inférieures à celles des hommes (au moins 40% selon l’étude la Dress).
Au CASVP, malgré de multiples demandes de la CGT, vous
n’avez jamais communiqué un seul chiffre sur la retraite. Le bilan social ne
donne aucune indication sur le montant moyen des pensions, sur les agents
touchés par la décote… C’est donc qu’il y a une misère à cacher.
Faut-il vous rappeler que les aides-soignants et les agents
sociaux sont usés avant 30 ans de travail et sont pour la plupart démolis par
la pénibilité du travail et par la dégradation constante de leurs conditions de
travail.
Réduire le nombre de promotions, c’est accentuer à la baisse
les pensions des futurs retraités et notamment celles des femmes.
La CGT demande le maintien intégral des taux de promotion
validés par le conseil d’administration du 18/12/2015. C’est le minimum que
vous puissiez faire au regard des arguments que nous venons de développer.
Madame l’adjointe au maire, faute de réponse positive, la
CGT quittera le CT de ce jour.