★ 11 décembre 2019 - Edouard Philippe annonce la clause du « Tant pis pour nos enfants ! » Communiqué de la CGT du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris★

Il faudra travailler plus longtemps
pour une retraite diminuée.

Des AG partout dès le 12 décembre pour préparer la grève et la manifestation du 17 décembre qui devrait partir de la Place de la République.

Le 1er ministre s’est exprimé ce matin à 12h. Aucune avancée pour les salariés puisque la remise en cause du système actuel est totale :

➽ Calcul de la pension sur toute la durée de la carrière (fin du calcul de la pension sur 75% du traitement brut des 6 derniers mois pour les fonctionnaires et sur les 25 meilleures années pour le privé).
➽ Le montant de la valeur du point n’est pas fixé, il est impossible de calculer à l’heure actuelle le montant de sa retraite. L'équivalence temps de travail n'est pas déterminée.
➽ L’enveloppe des retraites reste contrainte à 14% du PIB.

► Première génération concernée : les nouvelles règles de calcul de droit à la retraite entreraient en vigueur à partir de 2025 pour les personnes nées à partir de 1975.
Les personnes qui sont nées en 2004 et qui auront donc 18 ans en 2022, seront les premières atteintes de plein fouet par le système universel.
C'est la clause du "Temps pis pour nos enfants !"

► Age légal et âge équilibre : l'âge légal reste fixé à 62 ans, mais avec décote. L’âge pour toucher une retraite à taux plein sera fixé à 64 ans.

► Système universel : Edouard Philippe confirme la volonté de le mettre en place et de faire disparaître les  régimes spéciaux, dont ceux de la RATP et de la SNCF qui ne représentent que 3% des salariés actifs.

► Le système par points : les revenus seront pris en compte jusqu'à 120000 euros et l'intégralité de la carrière sera prise en considération. La valeur du point de retraite ne pourrait pas baisser, car elle serait indexée sur les salaires. Aucune indication sur la valeur de ce point et l’équivalence temps de travail.

► Cotisation retraite à un taux unique pour tous (28.12% : 60% par l’employeur, 40% par le salarié). A ce jour, la cotisation retraite des salariés des collectivités territoriales dont fait partie le Centre d'Action Sociale de la ville de Paris est de 10.83% du traitement brut pour 2019 (salariés) et de 30.65% (employeur). Une baisse de la cotisation patronale de 13.36% !!! Compensée comment et par qui????

► Le minimum de pension de retraite : 85% du SMIC, dans la loi, soit 1000 euros net par mois pour une carrière complète (43 annuités à compter de la génération nés à partir de 1973). Ce principe est déjà inscrit dans la loi Fillon de 2003. Le minimum est actuellement à 980€ par mois pour une carrière complète. La CGT revendique un minimum de pension pour carrière complète à 100% du SMIC.

► Pénibilité : les personnes exerçant des "métiers usants" pourraient partir 2 ans plus tôt que les autres a promis le Premier Ministre. Les aides-soignants du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris seront les dindons de la farce puisqu’ils devront maintenant partir à 64 ans pour une retraite sans décote. Certains dans la fonction publique hospitalière (sans précisions, hormis ceux travaillant de nuit…) pourraient partir à 62 ans pour une retraite sans décote…. au lieu de 57 ans actuellement.

INACCEPTABLE - TOUS EN GRÉVE ET EN MANIF LE 17 DÉCEMBRE !

Accéder au communiqué de la confédération...

Accéder au rapport bidouillé de Delevoye...

Préavis de grève déposé au Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris jusqu'au 5 janvier 2020.