Regroupement des agents du Centre d’Action Sociale
à 13h le 5/12 devant la Bourse du Travail
3, rue du château d’eau - Métro République
Modalités de grève au CASVP
La grève a pour conséquence une retenue sur traitement, (absence de service fait) de :
* 1/210 si la grève a duré de 1 minute à 1 heure
* 1/120 si la grève a duré de 1h01 à 1h45
* 1/60 si la grève a duré de 1h46 à une demi-journée
* 1/40 si la grève a duré de la demi-journée à 5h15
* 1/30 si la grève a duré de 5h16 à la journée
(CASVP : Note de service 02-02-152 du 29/10/2002 – Modalités de retenues sur traitement en cas de grève ou d’absence irrégulière).
En aucun cas un agent gréviste n’a l’obligation de prévenir sa direction qu’il sera en grève, ni la veille, ni le jour même. C’est à l’employeur de vérifier l’absence de service fait.
L’agent n’a pas à faire valoir son droit de grève à sa prise de service, il peut décider d’arrêter le travail à l’heure qu’il a lui-même décidé.
Construire le rapport de force le 5 décembre 2019
La tentative d’opération médiatique autour de la rencontre entre les organisations syndicales et le gouvernement le 26 novembre n’aura trompé personne. Elle renforce notre volonté de poursuivre et d’amplifier les mobilisations et la grève à partir du 5 décembre.
Derrière les discours affichant sa volonté de dialogue, le gouvernement choisi le bras de fer. Discuter oui, mais pas question de revenir sur « les fondamentaux de la réforme » et d’écouter nos propositions.
Ainsi, il reste sourd aux deux Français sur trois qui expriment leur opposition à la réforme des retraites et aux 93 % d’entre eux qui refusent la baisse de leur pension. Il se contente d’affirmer que « les retraites ne baisseront pas ».
Quid de la « règle d’or » qui fixe un plafond de dépense à 14 % du PIB actuel (produit intérieur brut), alors que la part des retraités va augmenter de 9 % ces cinquante prochaines années ?
Le gouvernement joue la carte du flou sur ces nouvelles règles qui régiront le calcul des pensions… Pensions qui sont aujourd’hui calculées sur les vingt-cinq meilleures années. Demain, elles le seront sur toute la carrière.
Facile de deviner que les pensions baisseront pour tous, quelles que soient les situations, même si les salariés ayant eu des périodes d’inactivités seront particulièrement perdants.
Pour calculer les effets de cette réforme, nous avons mis un calculateur en ligne, qui intègre les paramètres connus du rapport Delevoye.
À la CGT, nos propositions sont claires : pas besoin de réforme pour améliorer les pensions.
Il suffit d’augmenter de façon significative les salaires et le point d’indice dès le mois de décembre.
Augmenter les salaires et les traitements influe directement sur le niveau des retraites et assure des recettes supplémentaires pour la Sécurité sociale – et donc le système de retraites – par le biais des cotisations sociales.
Pas besoin de réforme pour réduire les années de référence de calcul des pensions aux dix meilleures années dans le privé ou aux six derniers mois dans le public pour réduire les inégalités et minimiser l’impact des « accidents » de carrière.
Pas besoin de réforme pour élargir le droit aux départs anticipés pour les métiers pénibles plutôt que de stigmatiser celles et ceux qui en bénéficient.
Revoir la politique d’exonération de cotisations patronales. Celles-ci sont inefficaces pour l’emploi et amputent le régime de retraite de recettes supplémentaires. Les cotisations sociales doivent servir au plus grand nombre, pas aux actionnaires.
Nous appelons à la grève le 5 décembre et à une mobilisation massive qui impose l’abandon du projet Delevoye-Macron et l’ouverture de négociations sur la base de nos propositions.