📢 Congés imposés - Comment le Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris a forcé la main aux agents ?



Toujours disposée à s’aligner sur les décisions prises par la Ville de Paris, la direction du CASVP s’empresse de ne pas les appliquer ou les détournent quand elles sont favorables aux agents.




Suite aux consignes données par la maire de ne pas pénaliser les agents en leur imposant des congés qui n’en seraient pas du fait du confinement, la secrétaire générale de la ville de Paris donnait ses instructions dans un flash info (encadré ci-dessous).

"Il a été précisé que les agents étaient invités à poser des congés pendant la période de confinement lorsque les nécessités de service le permettent. Les ASA n'ont pas vocation à remplacer les congés posés et validés. Toutefois, compte tenu du contexte actuel, les directions sont invitées à examiner ces demandes avec bienveillance."

Si les directions étaient invitées à examiner avec bienveillance les annulations de congés déjà posés, le CASVP passe outre et rejette toutes les demandes ex-abrupto…

En comparaison, à la DASES, ces demandes d’annulation ont toutes été acceptées.

Comment dans la même collectivité peut-il y avoir deux poids et deux mesures?

Pour la CGT de telles décisions ne doivent pas être laissées à la vindicte des encadrants intermédiaires dont certains s’illustrent dans cette crise par des initiatives qui vont toujours à l’encontre des personnels et de tout bon sens.

Nous sommes certains que la direction générale du CASVP a donné l’ordre de refuser toutes les demandes d'annulation de congés.

Nous l’avons entendu plusieurs fois de la part de certains responsables, du préfet, de la direction, le confinement ça n’est pas les vacances !

Alors soyez logique madame la directrice générale, ne refusez pas les annulations de congés, puisque le confinement ça n’est pas les vacances !

Pour les congés d’été, nous réitérons notre demande d'ouverture d’une négociation afin d’éviter les abus et les restrictions qui se profilent déjà dans certains services.

Comme d’habitude le CASVP ne fait pas de cadeau aux agents. Une tradition dans notre administration qui montre une fois de plus la considération qu’elle leur porte.

Nous avons tous en mémoire le refus cinglant de ne pas attribuer la NBI aux agents des Ehpad (46€ par mois !) et de ne pas mettre en place les mesures « Buzyn » !

Pas d’état d’âme par contre pour supprimer des postes aussi bien en Ehpad que dans les CASVP d’arrondissement. 

Les ravages de cette politique à courte vue sont maintenant sous les feux de l’actualité !

Nous aurons l’occasion d’y revenir.