★ « Ségur de la santé », sauf au Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris ?





Silence radio de la direction du CASVP et de la mairie de Paris pour l’ouverture d’une négociation pour les agents des Ehpad.





25 mai 2020, le gouvernement donne aujourd’hui le coup d’envoi de son “Ségur de la santé”. L’Ex patronne de la CFDT qui a soutenu Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017 va le présider. Elle vient de quitter la présidence de Vigeo Eiris, filiale de Moody's Corporation (agence de notation extra financière à l’origine de la crise de 2008).

Rappelons-nous aussi qu’en 1995, Nicole Notat, secrétaire générale de la CFDT soutient le plan Juppé sur la réforme très controversée de la protection sociale et devient de fait la partenaire privilégiée du MEDEF…

« Ségur de la santé »

La hausse des salaires, la revalorisation des carrières, l’embauche de personnels, l’amélioration des conditions de travail, le renforcement des moyens financiers pour les établissements, la prise en charge de la dépendance par la Sécurité Sociale sont les principales revendications de la CGT.

Ségur au CASVP ?

En 1ère ligne depuis le début de la crise sanitaire, les agents des Ehpad du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris attendent toujours qu’une négociation s’ouvre avec la direction et la mairie.

Pour la prime de 1500€ du gouvernement (décret 2020-568 du 14/05), il n’y a aucune communication officielle de la direction à ce jour. Pourtant, le financement est bien assuré par l’assurance maladie et les agents des Ehpad du CASVP vont bien percevoir cette prime. Néanmoins, beaucoup de questions sont sans réponses et notamment l’attribution aux volontaires venus d’autres services. Pas de réponse au courrier adressé à Mme Hidalgo par la CGT (suivre ce lien…)

A ce jour, les mesures dites « Buzyn » ne sont toujours pas appliquées au CASVP (aux dernières nouvelles, le financement serait bien assuré par l’ARS et les agents du Centre d’Action Sociale concernés) :

• Les aides-soignants exerçant dans les services et unités de prise en charge des personnes âgées toucheraient une prime pérenne de 100 € mensuels nets avec effet au 1er janvier 2020 (près de 60 000 professionnels sont concernés) et bénéficieront d’une formation d’adaptation à leur emploi.
• Les 40 000 infirmiers et aides-soignants travaillant à Paris, dans les Hauts-de-Seine, en Seine-Saint-Denis ou dans le Val-de-Marne et gagnant moins que le salaire médian (environ 1 950 € net par mois) bénéficieraient d’une prime nette pérenne de 800 € par an.
• Un dispositif de valorisation financière collective des équipes engagées dans des projets de transformation serait aussi déployé à partir de la fin du mois de janvier.
• Une amélioration du départ à la retraite de l’ensemble des aides-soignants, en créant «un grade de débouché en catégorie B», pour leur permettre de partir à la retraite dans de meilleures conditions…

La NBI en Ehpad 46€/ mois n’est toujours pas versée (aucun signal de la maire de Paris seule maître à bord pour son attribution aux agents du CASVP !)
Les effectifs restent toujours insuffisants dans les EHPAD du CASVP.