La CGT demande que les entretiens professionnels 2020 n’aient pas lieu pour les raisons que tout un chacun connaît et qu’en matière d’entretiens professionnels elle soit une année blanche.
En ce qui concerne les vœux de mobilité et de formation de l’agent, la CGT demande un imprimé dédié et une date butoir pour la réponse de l’administration aux desideratas exprimés.
Avant « d’évaluer » les agents, il aurait peut-être été pertinent de faire le bilan de la gestion de la crise sanitaire par les directions et les services et son impact sur les conditions de travail et de vie des agents.
D’autres sujets bien plus importants interpellent les agents :
- L’engagement de la ville de reconnaître en accident de service ou en maladie professionnelle les agents atteint par le Covid qui ont dû sortir de chez eux pour aller travailler ;
- La mise en place des mesures « Buzyn » pour les soignants ;
- La possibilité pour les agents d’annuler les congés posés durant la période de confinement imposée ;
- La certitude de pouvoir partir en vacances en juillet ou en août (31 jours) si le gouvernement autorise la libre circulation en France.
- La poursuite du paiement de l’indemnité de 35€ par jour pour les agents mobilisés sur site jusqu’à la fin de la crise sanitaire.
- Le cadrage du télétravail…
L’entretien professionnel tel que la direction du CASVP l’envisage va avoir pour effet de renforcer la concurrence entre les agents, leur isolement et par ce biais va affaiblir et déstabiliser les collectifs de travail qui ont permis aux services de fonctionner durant cette période si particulière.