Suite à la grève du 5 juin 2025 et à l’action « pique-nique revendicatif » au siège de la DSOL, la CGT CASVP a été reçue par la Direction Générale le 11 juin. Depuis cette date nous avons discuté de manière plus soutenue avec la Direction Générale du CASVP et avec la Direction des Ressources Humaines de la Ville de Paris. Deux sujets importants doivent maintenant faire l’objet d’une mise au point rapide.
Gel des recrutements et des embauches :
STOP à l'austérité maintenant !
Cela fait plusieurs semaines que la CGT a été alertée sur des consignes de refus d’embauche de contractuels, de non renouvellements de CDD, de refus d’accueil par voie de détachement. On avait presque du mal à le croire vu les presque 14% de postes vacants au CASVP, donnée officielle inscrite dans le Rapport Social Unique. Et alors même que des postes budgétaires viennent d’être créés, que des collègues continuent à quitter les services pour faire leur carrière ailleurs, que les services croulent sous les besoins.
Les réponses se sont faites plus précises au fur et à mesure que les questions se faisaient plus insistantes. A la SDT, à la SDILE, des consignes ont bien été reçue « du central » pour ne pas recruter : cela nous a été confirmé par des directions locales et des membres de l’administration.
Apparemment ces consignes venaient de la DRH Ville, la CGT CASVP a donc posé la question directement en instance CST centrale ce jour. Car en instance CST, les échanges sont enregistrés, donnent lieu à la rédaction d’un procès-verbal, et engagent donc l’administration à respecter sa parole.
Dans un contexte budgétaire contraint (275 millions d’euros de ponction sur le budget), il a bien été donné comme consigne de « faire attention » aux dépenses de fonctionnement.
Mais, concernant les recrutements, « il n’y a pas de consigne générale compte tenu de l’hétérogénéité de la vacance de poste ». La consigne assumée est de ne pas recruter sur des corps professionnels où il n’y a pas de postes vacants (la DRH a donné pour exemple le corps des attachés).
Les filières en tension : social, médico-social, petite enfance (etc.) ne sont donc pas concernées. La DRH va se rapprocher rapidement du CASVP pour clarification.
La CGT a rappelé qu’il n’est pas question de faire des économies sur le dos des collègues et des services, elle s’est déjà adressée à la Direction Générale du CASVP et demandera des engagements clairs en instance CST du CASVP. Les SLRH, les Directions locales doivent pouvoir reprendre les recrutements, et les effectifs doivent être pourvus !
La Direction Générale semble avoir entendu les demandes de la CGT et devra s’engager en instance :
Le travail en 12 heures n’est pas à l’ordre du jour : mettons définitivement fin aux rumeurs anxiogènes propagées depuis quelques semaines.
Sur l’alternance matin / après-midi : la mention « à titre exceptionnel » sera inscrite dans les annonces et les fiches de poste. La CGT continue à contester cette disposition, même « à titre exceptionnel », mais au moins cette inscription permettra à la CGT d’intervenir en cas d’abus.
Toutes les annonces et les fiches de poste devront bien distinguer matin et après-midi, et plus seulement « jour ».
Les réponses se sont faites plus précises au fur et à mesure que les questions se faisaient plus insistantes. A la SDT, à la SDILE, des consignes ont bien été reçue « du central » pour ne pas recruter : cela nous a été confirmé par des directions locales et des membres de l’administration.
Apparemment ces consignes venaient de la DRH Ville, la CGT CASVP a donc posé la question directement en instance CST centrale ce jour. Car en instance CST, les échanges sont enregistrés, donnent lieu à la rédaction d’un procès-verbal, et engagent donc l’administration à respecter sa parole.
Mme Polski adjointe à la Maire, et M. Laurier DRH ont répondu ce qui suit :
Dans un contexte budgétaire contraint (275 millions d’euros de ponction sur le budget), il a bien été donné comme consigne de « faire attention » aux dépenses de fonctionnement.
Mais, concernant les recrutements, « il n’y a pas de consigne générale compte tenu de l’hétérogénéité de la vacance de poste ». La consigne assumée est de ne pas recruter sur des corps professionnels où il n’y a pas de postes vacants (la DRH a donné pour exemple le corps des attachés).
Les filières en tension : social, médico-social, petite enfance (etc.) ne sont donc pas concernées. La DRH va se rapprocher rapidement du CASVP pour clarification.
La CGT a rappelé qu’il n’est pas question de faire des économies sur le dos des collègues et des services, elle s’est déjà adressée à la Direction Générale du CASVP et demandera des engagements clairs en instance CST du CASVP. Les SLRH, les Directions locales doivent pouvoir reprendre les recrutements, et les effectifs doivent être pourvus !
Horaires de travail en EHPAD :
mettre fin aux rumeurs et aux abus.
La Direction Générale semble avoir entendu les demandes de la CGT et devra s’engager en instance :
Le travail en 12 heures n’est pas à l’ordre du jour : mettons définitivement fin aux rumeurs anxiogènes propagées depuis quelques semaines.
Sur l’alternance matin / après-midi : la mention « à titre exceptionnel » sera inscrite dans les annonces et les fiches de poste. La CGT continue à contester cette disposition, même « à titre exceptionnel », mais au moins cette inscription permettra à la CGT d’intervenir en cas d’abus.
Toutes les annonces et les fiches de poste devront bien distinguer matin et après-midi, et plus seulement « jour ».
