
La CGT est intervenue à l’instance CST (Comité social territorial) aujourd’hui 27 juin 2025, sur 2 sujets très importants pour les services, comme annoncé dans notre communication du mardi 16 juin (cliquer ici). En instance CST, les échanges sont enregistrés, donnent lieu à la rédaction d’un procès-verbal, et engagent donc l’administration à respecter sa parole.
Sur interpellation de la CGT et dans la suite de nos échanges depuis la mobilisation du 5 juin 2025. Mme SEBAN, Directrice Générale, a pris les engagements suivants : Le travail en 12 heures n’est pas à l’ordre du jour : «Il n’y aucun plan de déploiement du travail en 12 heures» ; «De toute façon ce serait illégal».
Toutes les offres d’emploi préciseront dans leur titre « qu’elles sont affectées à un cycle matin ou après-midi ». Sur l’alternance matin / après-midi : il sera précisé dans les annonces et les fiches de poste que « la modification de cycle avant le 15 du mois peut être faite de façon exceptionnelle, lorsque cela est nécessaire pour garantir la continuité d’activité, pour bien montrer qu’il ne peut pas s’agir d’une alternance généralisée. »
La CGT met ainsi fin aux rumeurs anxiogènes propagées ces dernières semaines, et protègera les agents de tous les abus.
La Direction Générale et l’administration ont tenté de noyer le poisson. La DG a reconnu que la DRH Ville a demandé de prioriser le recrutement interne sur les métiers qui ne sont pas « en tension », et a tenté de minimiser le problème : «les messages successifs qui ont été passés (…) ont pu être transformés».
Pour la CGT, quand il y a presque 14% de postes vacants au CASVP, on ne passe pas des consignes de bouche à oreille, qui au final ordonnaient bien de ne pas recruter avant 2026 et de laisser des postes non remplacés pendant des mois !
L’ensemble des représentants du personnel, toutes organisations confondues, ont apporté des preuves qu’à la SDT, à la SDILE, des consignes ont bien été reçue « du central » pour ne pas recruter. Des économies inacceptables sur les dos des agents et des services, en bref une austérité mal assumée…
Exemple : des assistantes sociales contractuelles recrutées pour le 1er juillet ont dû être rappelés par les recruteurs pour leur annoncer que finalement c’était annulé. Honteux !
Devant l’accumulation de témoignages, la Direction s’est retrouvée acculée.
La CGT a exigé qu’une communication écrite soit adressée aux Directions locales et aux SLRH pour clarifier la situation, et que cet écrit soit communiqué aux organisations syndicales.
La Directrice Générale a confirmé qu’un « message écrit très simple de consignes de recrutements (…) d’une dizaine de ligne sera adressé par le SRH au plus tard lundi ».
La CGT et le SUPAP-FSU ont déposé en séance un préavis de grève illimité à compter du 3 juillet pour maintenir le rapport de force et sécuriser l’envoi de ce message. Les autres organisations syndicales attendent lundi pour se positionner.
C’est donc bien l’annonce d’une reprise des recrutements, par le recours aux CDD, par l’accueil par voix de détachement, notamment sur les métiers en tension (mais en priorisant les recrutements internes aux administrations parisiennes) qui a été arrachée lors de l’instance.
👉 Qu’on vous a contraint d’annuler des recrutements, vous pouvez rappeler les candidats : c’est bon !
👉 Que les consignes que vous recevrez lundi ne sont pas conformes à ce qui a été annoncé : contactez la CGT par tout moyen : mail casvp-syndicat-cgt@paris.fr, alerte CGT en cliquant ici ou par téléphone au 01 53 80 97 60. La CGT protègera votre anonymat.
Horaires de travail en EHPAD :
Affaire classée !
Toutes les offres d’emploi préciseront dans leur titre « qu’elles sont affectées à un cycle matin ou après-midi ». Sur l’alternance matin / après-midi : il sera précisé dans les annonces et les fiches de poste que « la modification de cycle avant le 15 du mois peut être faite de façon exceptionnelle, lorsque cela est nécessaire pour garantir la continuité d’activité, pour bien montrer qu’il ne peut pas s’agir d’une alternance généralisée. »
La CGT met ainsi fin aux rumeurs anxiogènes propagées ces dernières semaines, et protègera les agents de tous les abus.
Reprise des recrutements et des embauches :
c’est le dégel !
Pour la CGT, quand il y a presque 14% de postes vacants au CASVP, on ne passe pas des consignes de bouche à oreille, qui au final ordonnaient bien de ne pas recruter avant 2026 et de laisser des postes non remplacés pendant des mois !
L’ensemble des représentants du personnel, toutes organisations confondues, ont apporté des preuves qu’à la SDT, à la SDILE, des consignes ont bien été reçue « du central » pour ne pas recruter. Des économies inacceptables sur les dos des agents et des services, en bref une austérité mal assumée…
Exemple : des assistantes sociales contractuelles recrutées pour le 1er juillet ont dû être rappelés par les recruteurs pour leur annoncer que finalement c’était annulé. Honteux !
Devant l’accumulation de témoignages, la Direction s’est retrouvée acculée.
La CGT a exigé qu’une communication écrite soit adressée aux Directions locales et aux SLRH pour clarifier la situation, et que cet écrit soit communiqué aux organisations syndicales.
La Directrice Générale a confirmé qu’un « message écrit très simple de consignes de recrutements (…) d’une dizaine de ligne sera adressé par le SRH au plus tard lundi ».
La CGT et le SUPAP-FSU ont déposé en séance un préavis de grève illimité à compter du 3 juillet pour maintenir le rapport de force et sécuriser l’envoi de ce message. Les autres organisations syndicales attendent lundi pour se positionner.
C’est donc bien l’annonce d’une reprise des recrutements, par le recours aux CDD, par l’accueil par voix de détachement, notamment sur les métiers en tension (mais en priorisant les recrutements internes aux administrations parisiennes) qui a été arrachée lors de l’instance.
Si vous travaillez au sein d’une Direction locale, dans un SLRH :
👉 Qu’on vous a contraint d’annuler des recrutements, vous pouvez rappeler les candidats : c’est bon !
👉 Que les consignes que vous recevrez lundi ne sont pas conformes à ce qui a été annoncé : contactez la CGT par tout moyen : mail casvp-syndicat-cgt@paris.fr, alerte CGT en cliquant ici ou par téléphone au 01 53 80 97 60. La CGT protègera votre anonymat.