Il ne vous a pas échappé que les agents des services de gestion manifestent aujourd’hui devant le 5, bd Diderot afin d’obtenir :
► Une revalorisation indemnitaire reconnaissant leur profession (octroi de la NBI ou d’une indemnité de sujétion)...
► Un déroulement de carrière en corrélation avec la technicité du métier.
Nous sommes inquiets par vos manières de mener «le dialogue social» puisque vous avez en dernière minute (le 29/11 à 16h00) déplacé le CT du 5,Bd Diderot à l’Hôtel de Ville afin de ne pas avoir à affronter les grévistes, évitant ainsi de répondre à leurs revendications.
► Un déroulement de carrière en corrélation avec la technicité du métier.
Nous sommes inquiets par vos manières de mener «le dialogue social» puisque vous avez en dernière minute (le 29/11 à 16h00) déplacé le CT du 5,Bd Diderot à l’Hôtel de Ville afin de ne pas avoir à affronter les grévistes, évitant ainsi de répondre à leurs revendications.
Leur
métier est difficile, compliqué et non valorisé.
Dans
le cadre du préavis de ce jour une délégation du personnel a été
reçue hier après-midi (29/11), mais aucune proposition concrète
n’a été avancée, ni même esquissée.
► Une
1ère rencontre a déjà eu lieu le 11 octobre 2017, dans le cadre
d’une audience, elle a permis essentiellement de poser les
revendications.
► Un
2ème temps de négociation devait s’ouvrir…
Madame
la directrice générale, nous vous demandons de bien vouloir nous
fixer aujourd’hui une date de rencontre avant la fin décembre 2017
pour l’ouverture d’une constructive négociation.
Pour
réponse, la direction du CASVP nous faisait savoir qu’une
délégation serait reçue cet après-midi à Diderot… par
l’adjointe du DRH et le chef du bureau des sections… Autrement
dit par la 5ème roue du carrosse puisque ces deux interlocuteurs
n’avaient aujourd’hui aucun mandat pour répondre à nos 2
revendications principales.
RESTONS MOTIVES ET MOBILISES !
Sur
la médecine du travail et les délais extrêmement longs pour
obtenir un rendez-vous dus aux manques de moyens pour remplir ses
missions du fait d’un nombre de médecins du travail très en deçà
de la norme.
Lors
du CHSCT du 2 juin 2017 et du 20 février 2017, la CGT est déjà
intervenue sur cette question.
Le
service est maintenant passé au privé (externalisé comme vous
dites)...pour le pire puisque la période transitoire entre l’entrée
du prestataire privé et la fin de la médecine préventive du CASVP
n’a pas été correctement gérée.
Conséquences
: pour obtenir un RV à la médecine du travail à ce jour, c’est
en mars 2018...
Comment
allez-vous rattraper ce retard, sans restreindre l’accès à la
médecine préventive aux agents ?
Au
CASVP, alors même que les réformes suivent un train d’enfer, la
médecine préventive n’a plus les moyens de remplir ses missions :
► Se
déplacer dans les services pour constater la dégradation des
conditions de travail ;
► Contrôler
les nouvelles organisations de travail qui se mettent en place ;
► Assurer
régulièrement les visites de surveillance médicale et de dépistage
des maladies, notamment professionnelles…
Les
médecins de prévention ont pourtant un rôle essentiel à jouer
pour préserver la santé des agents face aux souffrances physiques
et mentales au travail qui résultent des mauvaises conditions de
travail liées au manque d’emploi, de moyens, de l’intensification
du travail.
Réglementairement,
le médecin de prévention doit consacrer à sa mission en milieu de
travail, au moins le tiers du temps dont il dispose.
La
direction du CASVP ne doit pas oublier que les services (EHPAD,
sections, CHRS, PSA, Restaurants solidaires, Emeraude...)
fonctionnent grâce au professionnalisme des agents.
Nos
conditions de travail (horaires décalés, service continu, accueil
d’un public en grande précarité...) ne sont pas sans incidences
et sans risques sur nos vies familiales et le médecin du travail à
des responsabilités sur ces points.
Le
médecin du travail a pour devoir, dans le cadre d’une obligation
de moyen, de rendre le risque visible, de le signaler et dès lors
qu’il établit le lien entre l’altération de la santé et le
travail, de proposer des mesures individuelles et collectives de
prévention susceptibles de prévenir les effets du risque et,
éventuellement, d’assurer au travailleur les éléments médicaux
et de traçabilité susceptibles d’assurer son droit à une
réparation.
Si
le médecin ne se donne pas les moyens d’aboutir et si notamment il
ne trace pas le risque et le lien entre la santé et le travail, mais
aussi s’il s’abstient de rendre visible ses constats collectifs,
il peut avoir à en répondre personnellement et pénalement.
Tous
les salariés peuvent demander à rencontrer le médecin du travail
sur leur temps de travail dès qu’ils en ressentent le besoin. Ils
peuvent aussi demander qu’il se déplace sur le lieu de travail
pour effectuer des constatations. C’est un droit fondamental qui ne
doit être ni limité, ni contrôlé... La CGT y veillera.
La
médecine préventive doit être exclusivement au service des
personnels.
Elle
doit protéger la santé des salariés par une démarche tout à la
fois préventive et curative. Elle doit permettre à chacun de
travailler, selon son état de santé. La médecine préventive n’est
pas une médecine de sélection.
"Éviter
toute altération de la santé du fait du travail" est une
obligation de l’employeur.
Lorsqu'il
apparaît que le poste ou les conditions de travail peuvent avoir des
conséquences néfastes sur la santé des agents, le médecin du
travail doit proposer des mesures préventives et des aménagements
de poste car c’est le poste qui doit s’adapter aux capacités
physiques et non l’inverse.
La
CGT entend peser de tout son poids sur ce point.
Sur
la complexité des procédures pour obtenir un congé de longue
maladie du fait d’un dysfonctionnement du comité médical.
Nous
reviendrons sans cesse sur ce problème tant qu’il ne sera pas
résolu, il est pour la CGT un facteur de risques important pour les
salariés.
Madame
la directrice générale, madame l’adjointe au maire, A l’heure
de la démarche qualité et de la labellisation vous demandez aux
agents des délais de traitement des dossiers pratiquement du jour au
lendemain.
Vous
ne vous imposez pas la même rigueur quand il s’agit de la santé
des agents.
Au
comité médical, des délais de 6, 7, 8 mois voire 18 pour qu’une
demande de congé longue maladie soit examinée sont tout simplement
intolérables
.
Face
à un grave problème de santé nous sommes souvent désarmés. Être
de plus confronté à la bureaucratie pour faire valoir ses droits ne
facilite pas le combat contre la maladie.
Se
retrouver en demi-traitement et en difficulté financière parce que
votre employeur ne met pas les moyens pour une bonne prise en charge
c’est de la maltraitance !
La
CGT demandait au CT du 1er mars 2017 à Mme Versini :
► De
déployer autant d’ardeur pour assurer une prise en charge médicale
de qualité aux agents que pour la candidature de la Ville de Paris
aux JO. C’est plus qu'urgent!
► De
s’engager et de proposer très vite des solutions sur toutes les
problématiques rencontrées par les agents en ce qui concerne les
procédures médicales et une recherche de simplification.
► Une
prolongation automatique des droits lors d’une défaillance de
réponse du comité médical.
Mme
Versini lors de ce CT nous faisait savoir qu’elle n’avait aucun
pouvoir pour améliorer le fonctionnement du comité médical qui
dépend du préfet de Paris.
Elle
s’engageait néanmoins à le saisir sur le dysfonctionnement de ce
comité. Nous attendons toujours les résultats.
Madame
Versini étant absente aujourd’hui, nous vous demandons Mme Filoche
de prendre vos responsabilités pour la prolongation automatique des
droits lors d’une défaillance de réponse du comité médical et
de vous engager sur l’éradication de ces défaillances qui
participent à l’exclusion de certains salariés (perte de sens,
sentiment d’abandon, perte de revenus...)
Pour
illustrer nos propos nous portons à votre connaissance le témoignage
d’une collègue qui s’est adressée à la CGT. Ce cas n’est
bien sur pas isolé.
Mon
CLM (congé de longue maladie) prend fin le 20/10/2017, ça fait 4
mois que j'ai envoyé une attestation du médecin m'autorisant à
reprendre mon travail, n'ayant aucune nouvelles j'appelle le service
des RH qui m’informe que mon dossier ne passera pas avant novembre
et que je passe en 1/2 traitement.
Est-il
normal d’être pénalisée par la lenteur des procédures ?
J'ai
été enfin reçu vendredi 10 novembre pour l'expertise médicale.
Aujourd'hui
j'ai eu un rendez-vous au service social, j'ai trouvé incompétente
la dame qui m’a reçue, à la lecture de mes documents, elle a
insinué que j’étais en situation irrégulière, que je devrais
demander un arrêt de travail à mon médecin, qu’elle n’était
pas responsable du retard des dossiers et que si mon conjoint gagnait
5000 euros (mon conjoint à un salaire de postier) qu'elle ne pouvait
rien pour moi.
Je
ne demande pas l’aumône et j'estime que je suis pénalisée par
cette situation, non seulement j'ai dû supporter des traitements
médicaux lourds, ma maladie m'a pourri la vie moralement,
physiquement et financièrement et maintenant je suis confrontée à
une incompréhension totale et toxique pour le retour au travail...
Questions
:
► Pourquoi
un salarié doit-il prolonger son arrêt maladie alors que son
médecin l’estime apte à la reprise de son travail?
► Pourquoi
serait-il en situation irrégulière s’il ne le fait pas?
► Et
si le médecin refuse de prolonger l’arrêt ?
Nous
sommes ici dans la vraie vie, loin de la démarche qualité, de la
labellisation, des plans de performance, des contrats d’objectifs,
des réorganisations, des mutualisations, de la polyvalence imposée
et autres inventions qui n’ont fait que nuire aux salariés depuis
leur mise en place.
Note
objectif, le seul l’unique, c’est le bien-être au travail des
salariés.
Nous
l’avons dit, nous l’avons répété, nous le redirons sans cesse,
"seule une meilleure qualité de vie au travail, améliore la
qualité du travail..." parce qu’il n’est pas question pour
nous de perdre notre vie à la gagner.
Madame
l’adjointe à la maire, il est temps de prendre vos responsabilités
et de vous engager à résoudre tous ces problèmes dès demain.
CAP
d’avancement du 4ème trimestre 2017
Si
pour les CAP d’avancement des aides-soignants et des agents
sociaux, la CGT a réussi à imposer l’ancienneté dans le grade
comme critère numéro 1, pour les agents proposés par leur
direction quel que soit leur rang dans leur établissement, pour la
CAP d’avancement des adjoints administratifs, c’est la débâcle
et l’injustice notamment pour les agents instructeurs qui sont
laissés pour compte.
Derrière
vos choix il y a des spoliations et votre positionnement est
injustifiable Madame la directrice générale. Vous demandez toujours
plus aux salariés mais ne renvoyez jamais l’ascenseur, pire vous
créez des injustices.
La
liste des agents promouvables n’est toujours pas publiée et à
disposition des agents avant la CAP. Sans la vigilance de la CGT, des
agents promouvables n’auraient même pas figuré sur la liste
présentée.
Sur
cette CAP des adjoints administratifs, la CGT n’a bien évidemment
pas validé la liste présentée.
Concernant
ces promotions, un exemple que nous pouvons démultiplier,l’avancement
au grade d’adjoint administratif principal de 1ère classe C3 (CAP
du 6/10/2017) avec un ratio à 20 % qui ne permet pas une
reconnaissance du travail effectué en est l’exemple le plus
frappant (notamment pour les agents instructeurs), d’autant plus
que le concept de «méritant» que vous mettez toujours en avant
sans le définir ne veut rien dire. Des agents avec 40 ans de
carrière excellemment notés partent à la retraite en C2, alors
même que d’autres âgés de moins de 30 ans, avec 7 ans
d’ancienneté sont promus... 33 ans de différence entre Pierre et
Paul et 40 années de labeur non reconnues... Expliquez-nous ?
Le
plus grave c’est que vous faites jouer aux représentants du
personnel le rôle de figurant dans ces CAP d’avancement alors même
que vous avez décidé d’avance qui sera promu et que vous renvoyez
ensuite le fait que si un agent est écarté la faute revient aux
organisations syndicales représentatives afin de les discréditer,
particulièrement la CGT...
Les
directions locales ont des consignes en ce sens (si un agent
«méritant» n’est pas promu dites-lui que c’est parce que la
CGT ne l’a pas proposé à l’avancement.)
Un
mensonge éhonté…
Pour
mémoire, le ratio retenu pour les adjoints administratifs lors d’une
négociation avec l’ancienne direction générale, validé en CT le
7 décembre 2015 pour 2016, 2017 et 2018 était de 31 %. La CGT qui
avait lors des négociations fait monter le taux ne l’a pas validé
en CT l’estimant insuffisant compte tenu des missions dévolues aux
adjoints administratifs.
Vous
avez remis ce taux de 31 % en question au CT du 9 juin 2017 en le
ramenant à 20 % pour des raisons budgétaires, certes avec le
cautionnement d’une organisation syndicale complaisante qui l’avait
pourtant validé à 31 % en 2015…
Vous
ne pouvez pas dire que vous reconnaissez le travail effectué par les
agents pour ensuite dégommer leurs possibilités de promotions...
Les faits sont là.
Avec
un taux de promotion misérablement bas, la tâche des représentants
du personnel est compliquée voire impossible, surtout quand un droit
de tirage leur est refusé et qu’aucun critère de promotion n’est
déterminé par la direction générale qui privilégie donc
exclusivement « la tête du client ».
Deux
demandes de la CGT :
1
Renégociation des taux d’avancement de grade des adjoints
administratifs pour 2018 (ratios/promus/promouvables)
2
Pour les CAP d’avancement de grade 2018, nous vous demandons de
considérer essentiellement l’ancienneté pour les agents proposés
par leur direction quel que soit leur rang.