Protection santé - Pouvoir d'achat
Protégeons nos conquis !
A la suite de l’entrée en vigueur du décret n°2022-581 du 20 avril 2022, les collectivités territoriales et les établissements publics devront au minimum :
► participer au financement des garanties de prévoyance lourde (frais occasionnés par les risques d'incapacité de travail, d'invalidité, d'inaptitude ou de décès) à hauteur de 7 euros par mois et par agent à compter du 1er janvier 2025 ;
► participer au financement des garanties de la complémentaire frais de santé à hauteur de 15 euros par mois et par agent à compter du 1er janvier 2026.
► La participation de l’employeur public est versée soit à l’agent ou directement à l’organisme assureur retenu, sous réserve de l’adhésion de l’agent.
Dans la vraie vie
En France, elle fait partie de notre histoire et reste la référence en Europe malgré le choix gouvernemental d'un désengagement constant de la sécurité sociale pour transférer progressivement la prise en charge vers les assureurs privés.
Cette mise à sac de notre système de protection sociale du fait de la baisse des cotisations maladie patronales oblige à une adhésion à une mutuelle.
Cette augmentation des dépenses de santé remet en cause l’accès aux soins pour de nombreux agents du CASVP (dépassement d’honoraires, médicaments déremboursés, forfaits en tous genres...).
De trop nombreux collègues ne peuvent plus souscrire à une mutuelle dont les tarifs augmentent proportionnellement au désengagement de la sécurité sociale, mais aussi de notre employeur qui renâcle à une prise en charge intégrale d'une mutuelle « complémentaire ».
Situation au CASVP
Malheureusement, la mise en place par la mairie de Paris d’une réelle politique sociale, dans le cadre d’un dialogue renforcé avec les représentants du personnel n'est pas au rendez-vous et nous sommes loin d'un climat de travail favorable, d'une fidélisation des agents et d’une réelle attractivité à l’embauche.
Quant aux retraités qui ont pu donner une vie de travail au Centre d'Action Sociale, une fois à la retraite ils ne sont plus rien pour la maire de Paris qui se moque totalement de leur protection santé contrairement à d'autres collectivités qui elles assument.
L'action sociale doit commencer aussi auprès des agents et des retraités.
Pour la CGT, promouvoir une culture du travail compatible avec la santé du salarié, prévenir et faire face aux besoins sociaux dans les domaines de la santé, de la famille, de la retraite, sont une responsabilité de l’employeur. C’est à lui de prendre en charge intégralement la cotisation mutuelle.
Protection santé, le 4 avril 2024 la DRH de la ville a annoncé la couleur
Dans le cadre du décret du 20 avril 2022, la Mairie s'est positionnée sur un contrat collectif obligatoire santé pour les agents titulaires et contractuels excluant les retraités et avec une remise en cause de l'APS annuelle versée sur la paie de janvier (code paie APS).
L'allocation prévoyance santé (APS) annuelle versée sur la paie de janvier est un conquis des agents avec la CGT depuis 2007. La maire envisage sa suppression, avec un dernier versement en janvier 2025.
A l'origine, cette allocation a été créée uniquement pour limiter la perte du pouvoir d'achat. Le nom qui lui a été donné était un prétexte pour verser cette prime arrachée par la lutte.
Pour la CGT, dans le contexte inflationniste actuel, ça n'est pas le maintien que nous demandons mais une revalorisation minimale à 500€ nets pour tous. Peu importe s’il faut appeler ça autrement, il s’agit d’une mesure pouvoir d’achat, on veut la garder et on veut même la voir augmenter !.
L'allocation prévoyance santé (APS) à 500€ nets pour tous
Les raisons pour arrêter le travail le 1er octobre ne manquent pas
L'allocation prévoyance santé (APS) à 500€ nets pour tous
Parce que notre pouvoir d'achat se dégrade fortement et nous avons tous compris que ça n'est pas un CIA aléatoire versé sur la paie de décembre qui va booster notre pouvoir d'achat. Faire une croix sur l'APS sur la paie de janvier, c'est NON !
C'est le CST (comité social territorial) qui devra donner avant l'été un avis sur un contrat collectif obligatoire ou facultatif sur le volet santé. Les organisations syndicales devront se positionner sur une de ces 2 solutions. Une forte mobilisation permettra de peser sur les décisions de la mairie et de maintenir l'APS actuelle.
Mobilisation indispensable avant qu'il ne soit trop tard
C'est le CST (comité social territorial) qui devra donner avant l'été un avis sur un contrat collectif obligatoire ou facultatif sur le volet santé. Les organisations syndicales devront se positionner sur une de ces 2 solutions. Une forte mobilisation permettra de peser sur les décisions de la mairie et de maintenir l'APS actuelle.
Mobilisation indispensable avant qu'il ne soit trop tard
Le 17 septembre 2024 - 14h30 - 17h30
TOUS EN AG
Bourse du travail 3, rue du Château d'eau - République
(AG ouverte à tous les agents sur le temps de travail
Temps de la réunion + délais de route pour s'y rendre)
Sur heures d’information syndicale, comptées comme du temps de travail : prévenez votre encadrement.
1er
octobre toutes
et tous en grève !
Les raisons pour arrêter le travail le 1er octobre ne manquent pas
- Pour une augmentation de l'IFSE de 400€ / mois
- Pour des embauches pour combler les postes vacants
- Pour une APS à 500€ (pétition en ligne plus que jamais d'actualité)
- Pour un point d’indice à 6 euros
👉 HISTORIQUE DE L'APS (lien...)
CGT/CASVP - 23, rue Bobillot 01 53 80 97 60