● Réforme de la catégorie B
● EHPAD du CASVP – La convergence tarifaire
et les primes des agents !
- Mise en place d'un audit qui va arpenter 10 EHPAD du CASVP de décembre à février pour trouver des économies à faire (probablement une fois de plus sur le dos des agents)...
- Il faut savoir que les frais de personnel des infirmières, médecins, pharmaciens, préparateurs, kinésithérapeutes sont pris en charge à 100% par l'assurance maladie et à 70% pour les aides soignants. C'est sur eux que va peser essentiellement cette réforme.
- Nous pouvons déjà craindre des recherches d'économies à ce niveau (les infirmières de nuits sont déjà dans la ligne de mire).
- Nous pouvons aussi redouter que des missions supplémentaires soient déléguées aux aides soignants pour réduire les coûts.
- 3225 agents (54.7%) perçoivent un salaire brut compris entre 1300 et 1500 €
- 966 agents (16.4%) perçoivent un salaire brut compris entre 1501 et 1700 €.
- La précarité de la vie s'étend à des couches de salariés qui se croyaient jusque-là à l'abri.
- Les dépenses des ménages s'accélèrent à cause des hausses vertigineuses des prix du gaz, de l'essence, de l'électricité, du fioul, de l'eau...
- Les charges de loyers, des transports, des assurances, ... ne cessent de s'accroître.
- Les produits alimentaires coûtent de plus en plus cher.
- Les frais liés à l'éducation, la culture, les loisirs,... s'alourdissent. Il convient d'ajouter le poids grandissant du poste santé du fait des dépenses de moins en moins remboursées.
Grève reconductible 21/22... octobre 2010
le jeudi 21 octobre 9 h 30
3, rue du Château d’Eau – Métro : République
6/10/2010 LE CÈDRE BLEU à SARCELLES en GRÈVE

- Une multiplication des intérimaires et des heures supplémentaires pour pallier aux dysfonctionnements !
- Une sécurité des résidents non assurée du fait que des agents se retrouvent souvent seuls dans les services !
- Une organisation défaillante qui pèse lourdement sur les conditions de travail des agents !
Du fait du sous effectif, le travail collectif
s’est transformé en épreuve individuelle.
Rien ne va plus, les agents sont au bout du rouleau et ils ne supportent plus de devoir boucher les trous de plannings ingérables !
Les agents dénoncent la direction de leurs établissements (trop éloignée de l'humain), le manque d’effectifs, le harcèlement comme moyen de gestion du personnel, l’absence de reconnaissance.

Ils exigent le respect des pensionnaires et des soignants, l’arrêt des pressions, de la polyvalence, de l’autoritarisme, de la remise en cause de leur vie privée, de leurs congés, du chantage à la notation, à l’attribution des primes (beaucoup n’ont pas la prime qu'ils sont en droit d'attendre compte tenu de la difficulté de leur travail et la répartition de fin d’année est inexistante)…
- Le manque de considération, le manque d’évolution de nos carrières par le biais des promotions ne suit pas...
- La CGT revendique une augmentation globale des primes pour les agents de catégorie C, c'est légitime, c'est nécessaire...
Le versement d'une prime forfaitaire de rattrapage de 150 € sur la paie de décembre pour les agents des catégories B et C n'est pas une revendication exubérante, elle est calée sur la réalité sociale.
L'APPEL DES AGENTS DU CÈDRE BLEU
VA MAINTENANT DEVOIR ETRE ENTENDU
PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DU CASVP
Nos conditions de vie découlent de nos conditions de travail, nous devons donc nous battre pour les améliorer parce que nous ne devons pas perdre notre santé en essayant de gagner notre vie.
EHPAD du CASVP
Le Cèdre Bleu brûle-t-il ?
Le directeur et sa clique souhaitent-ils mettre le feu à la résidence Le Cèdre Bleu ?
C'est fait ! affirment déjà de nombreux salariés.
Provocations, maltraitances sur les salariés, autoritarisme ou sanctions déguisées sont devenues les pratiques quotidiennes de cette direction et son encadrement docile.
Les exemples sont nombreux :
- Une salariée A. est en arrêt maladie depuis deux ans et non remplacée. On sait les conséquences sur la charge de travail et l'organisation des collègues.
- Une salariée B. travaille le matin, elle se retrouve en UVP contre son gré, au mépris des règles du volontariat.
- Une salariée C. est d'après midi, on la met de force en UVP.
- Une salariée D. est du matin, on la change de service et de temps de travail, autoritairement, elle est en arrêt maladie.
- Une salariée F. est d'après midi jusque courant septembre, elle passe du matin brutalement.
- Une salariée G. du même service est du matin, elle passe brutalement de l'après midi au mépris de ses obligations familiales et éducatives.
Ca ne s'arrête pas là, on exige maintenant de rattraper les temps de formation en temps de travail, on impose la journée continue après un temps de formation avec reprise le lendemain.
Un message est donné insidieusement par la surveillante générale : les arrêts maladie seront sanctionnés par des changements de planning imposés.
- ... Il faut que je vous parle... vous allez passer en UVP...
- … Il faut que je vous parle, votre planning change...
- …Vous n'avez pas trop le choix...
Que répond le directeur lorsque cette situation est évoquée?
- …Plein de gens cherchent du travail, si vous n'êtes pas contentes, démissionnez...
La surveillante se prend pour ce qu'elle n'est pas, elle nous prend pour autre chose que ce que nous sommes !
Nos droits de salariés sont bafoués !
Ceci est un appel de salariés
à d'autres salariés
Nous avons le pouvoir de faire cesser cette politique de garde-chiourme qui est en train de s'installer au Cèdre Bleu.
Nous salariés, appelons nos collègues à la solidarité entre nous et à la résistance contre ces comportements et ces provocations permanentes. La volonté de nous diviser et nous transformer en domestiques entre les mains d'une clique de patrons abusifs est évidente.
Ces gens nous méprisent et veulent nous briser, briser notre qualité de vie et nous mettre entièrement à leur service.
Nous sommes 100, ils ne sont que quelques uns, nous sommes le vrai travail au Cèdre bleu, ils ne sont que la vérification d'un travail qu'ils ne font jamais.
Nous devons construire notre unité, nous organiser, gagner une confiance en nous et faire agir notre solidarité.
Pour cela, commençons déjà à parler entre nous pour refuser cette situation, envoyez balader la surveillante quand elle vient nous surveiller en pause, nous épier et nous provoquer. Si une collègue ne réagit pas, faites le pour elle et avec elle.
Des collègues de la Cgt vont se constituer en petit groupe de soutien et de conseils sur les attitudes à adopter pour briser ces attitudes de patrons. Ecoutez vos représentants du personnel, prenez conseil, réagissons collectivement.
La résistance est une pratique et un état d'esprit à construire chaque jour. Ces gens qui nous dominent n'ont pas de pouvoir magique ni de droit spéciaux sur nos vies.
Une assemblée générale
est prévue le 5 octobre
Nous discuterons ensemble
des actions et projets.
23 septembre 2010
PLUS DETERMINE(E)S QUE JAMAIS !
- 2,9 millions de personnes ont manifesté contre le projet de réforme des retraites.
- La mobilisation est renforcée.
- L’intersyndicale maintient la pression.
22/09 - MOUVEMENT DE GREVE DANS LES EHPAD DU CASVP
VOUS NOUS AVEZ FAIT SAVOIR
QUE VOUS ETES CONCERNÉ(E)S !
- Vous n’êtes pas satisfaits de vos conditions de travail.
- Vous estimez insuffisant le nombre de personnel dans votre service.
- Vous estimez votre charge de travail trop forte voire insurmontable.
- Vous estimez insuffisant le respect et la reconnaissance à votre égard.
- Vous êtes insatisfaits de vos relations professionnelles.
- Vous avez subi des pressions ou plus de la part de votre hiérarchie.
- Votre hiérarchie n’est pas à l’écoute de vos problèmes.
- Les avis de la médecine du travail ne sont pas respectés.
- Vous rencontrez des problèmes pour vos congés, repos ou RTT.
- Vous rencontrez des problèmes pour organiser votre vie privée.
- Vous êtes insatisfaits de votre salaire et de vos primes.
Il va falloir maintenant prendre des décisions, dans des AG pour dire STOP !
EHPAD EN GREVE LE 22 SEPTEMBRE 2010
AG des personnels des EHPAD
le 22/09/2010 à 10h00
Bourse du Travail
3, rue du château d’eau
Métro République
salle Louise Michel au sous-sol.
Préavis de grève déposé sur toutes les EHPAD du CASVP pour la journée du 22 septembre, reconductible.
RIEN NE VA PLUS DANS LES EHPAD
DU CENTRE D’ACTION SOCIALE
DE LA VILLE DE PARIS !
Le sous effectif est littéralement organisé, les agents sont au bout du rouleau, ils ne supportent plus de devoir boucher les trous de plannings ingérables !
Les agents dénoncent l’attitude de la direction de leurs établissements (trop éloignée de l'humain), le manque d’effectifs, le harcèlement comme moyen de gestion du personnel, l’absence de reconnaissance du travail fourni.
Ils exigent le respect des pensionnaires et des soignants, l’arrêt des pressions, de la polyvalence, de l’autoritarisme, de la remise en cause de leur vie privée, du chantage à la notation, à l’avancement, à l’attribution des primes…
► La sécurité des résidents et des personnels n’est plus assurée, du fait que des agents se retrouvent souvent seuls dans les services !
► Du fait du sous effectif, le travail collectif s’est transformé en épreuve individuelle.
► Une organisation défaillante pèse lourdement sur les conditions de travail et de vie personnelle des agents !
MOBILISATION !
Les personnels et les résidents sont en danger et la Mairie de Paris doit entendre l'appel de détresse lancé par le personnel qui totalement usé et démoralisé ne peut plus faire face dans de pareilles conditions de travail.
Paris, le 16 septembre 2010
Madame Laure de La Bretèche
Directrice Générale du CAS-VP
5, bd Diderot
75012 - Paris
Madame la Directrice,
Nous déposons pour toutes les EHPAD du CASVP, un préavis de grève pour le mercredi 22 septembre 2010 reconductible, conformément au 3ème alinéa de l’article 3 de la loi n° 777 du 31 Juillet 1963.
Les arrêts pourront débuter le mardi 21 septembre à 21 heures et se terminer le 23 à 7 heures, et sur la même amplitude pour les jours suivants.
Nous renouvelons au CASVP, la volonté des personnels des EHPAD de voir s’ouvrir immédiatement de véritables négociations sur la plate forme revendicative suivante :
- amélioration des conditions de travail (arrêt immédiat des pressions exercées sur les agents au quotidien, arrêt de la polyvalence et de la mobilité imposée, respect des fiches de poste et de la réglementation, attribution d’un matériel suffisant et adapté, ainsi que les fournitures à usage courant) ;
- remplacement de toutes les absences ;
- droit à 31 jours consécutifs de congés annuels pour tous, respect du choix des agents ;
- fixation d’un protocole uniforme à toutes les EHPAD concernant la gestion des plannings, des congés, des repos et des JRTT ;
- augmentation des effectifs (communication des effectifs budgétaires et réels par établissement ainsi que les dépenses liées au recours à l’intérim) ;
- gestion prévisionnelle des effectifs ;
- communication du budget consacré aux heures supplémentaires par établissement ;
- augmentation de l’enveloppe des primes et indemnités ;
- établissement d’un protocole fixant les critères d’attribution des primes ;
- attribution de la NBI ;
- suppression du comité de sélection à la formation professionnelle.
Dans l’attente, nous vous demandons de prendre toute disposition dans le respect du droit de grève, à commencer par l’application pleine et entière de la loi de juillet 1963 en matière de négociation préalable ou de concertation prévue par la circulaire n° 2 du 4 août 1981.
Veuillez agréer, Madame la Directrice, l’expression de nos salutations distinguées.
Pour le syndicat CGT du CASVP :
Michel THUEUX
REFORME DES RETRAITES - VERS UN IMMENSE 23 SEPTEMBRE
MANIFESTATION AU DEPART DE BASTILLE
A 14 H 00 VERS DENFERT ROCHEREAU
(La CGT est située en fin de manifestation. La banderole de la CGT-CASVP est située dans le cortège après la CGT PARIS, après la CGT des services publics parisiens après la CGT nettoiement de la Ville de Paris.
Trajet : Bd Henry IV, Pont de Sully, Bd St Germain, Bd Saint Michel, rue de l’Observatoire, Avenue Denfert, Place Denfert Rochereau
Ordonnancement CFDT – SOLIDAIRES – UNSA – FSU – CFTC – CGT…
Le 15 septembre, le gouvernement a fait voter dans l’urgence par l’Assemblée nationale la loi sur les retraites. Aucune négociation n’a eu lieu avec les organisations syndicales et les députés ont été censurés.
Alors que cette loi de régression sociale était adoptée à la hussarde, résonnait en France, en de multiples lieux, la volonté de faire reculer le gouvernement qui a fait de cette réforme le point de mire du quinquennat.
A Paris, Place de la Concorde, se rassemblaient, à l’appel de toutes les organisations syndicales, des salariés représentatifs de la diversité des entreprises franciliennes, des retraités et des chômeurs.
L’injustice de cette réforme suscite une colère chaque jour plus intense.
Le 23 septembre, nouvelle étape dans cette lutte, cette colère doit partout s’exprimer et se libérer !
Nous étions 2 millions 700 000 dans les rues le 7 septembre, dans des cortèges marqués par une combativité à la hauteur du recul social que MEDEF, gouvernement et UMP veulent nous imposer par la force.
Le 23 SEPTEMBRE, AMPLIFIONS LA MOBILISATION. ENVISAGEONS SES SUITES !
Le débat débute le 5 octobre au Sénat. La situation est ouverte
Dans les entreprises, dans les rues, dans tous les lieux publics, par la grève et des initiatives de toutes sortes, les salariés de tous âges, les retraités, les chômeurs, les jeunes, lycéens, étudiants ou en emploi, ont le pouvoir de défaire ce que les députés ont voté.
Notre responsabilité est historique.
LA CGT APPELLE LES SALARIES, PAR LA GREVE ET LA MANIFESTATION, A METTRE TOUT EN ŒUVRE POUR IMPOSER LE RETRAIT DE CE PROJET DE LOI ET POUR GAGNER UNE REFORME DE PROGRES SOCIAL.
RIEN N'EST JOUE
LUTTONS JUSQU'A LA VICTOIRE !
VIVRE UNE RETRAITE MERITEE... OU MOURIR AVANT ?
C’est bien là la question que chaque salarié doit se poser dans l’époque actuelle de remise en cause de l’âge nécessaire à la liquidation de nos retraites.
La seule solution imposée par notre gouvernement pour répondre au trou financier des caisses de retraites est de retarder le paiement des pensions en faisant travailler les salariés plus longtemps : 62 ans d’ici 2016...et après ? 65, 70, 80 ou plus ???
Faut-il travailler jusqu’à la mort pour garantir le fonctionnement de notre société ?
Pourtant, la retraite, comme son nom l’indique est un moment de répit pour exercer des activités sociales ou familiales impossibles pendant nos longues années d’exercice de travail quotidien.
Ce doit être, comme cela a été défini lors de sa création, un moyen d’être simplement soi-même avec des moments de loisirs et de partage avec sa famille, le temps qu’il reste à chacun pour réaliser autre chose que la servitude existentielle...
Ce n’est pas le cas actuellement avec le projet de réforme du système de retraite qui veut nous faire travailler plus longtemps, et en plus en gagnant moins !!!
De plus, il faut savoir que l’espérance de vie « en bonne santé, sans incapacité majeure» est en France inférieure à 63 ans... (Étude Insee-Eurostat 2009)
L’âge moyen de durée de vie augmente certes, mais dans quelles conditions et à quel prix...et comment ceux qui profitent financièrement de notre travail quotidien le reconnaissent-ils ???
La retraite est le droit de profiter, à un moment, du répit dans l’exploitation quotidienne de notre temps, notre énergie et notre santé...
Ce temps de service pour la nation doit être reconnu et valorisé, par rapport ne serait-ce qu’au regard des richesses et services rendus...
Que chacun s’interroge sur ce que serait notre nation si le travail quotidien que nous accomplissons s’arrêtait...
La réforme des retraites en cours de discussion par les députés ne résout rien et le gouvernement le sait bien.
Elle ne répond en rien aux enjeux actuels. A l’emploi notamment des jeunes, l’inégalité hommes- femmes, la pénibilité, la répartition des richesses, les carrières longues et le sort des femmes qui ont travaillé en temps partiel...
Le gouvernement s’appuie sur une reprise économique forte qui garantirait l’alimentation de nos caisses de retraite par l’augmentation des emplois donc des cotisants.
Or aujourd’hui cela n’est pas le cas tant les entreprises ferment et d’autres se délocalisent pour gagner toujours plus d’argent en exploitant les salariés d’autres pays qui seront payés une misère au regard de leur niveau de vie.
Tout cela n’est vraiment pas raisonnable et d’autres solutions sont nécessaires.
Il faut imposer les riches qui exploitent notre travail sans nous rendre la moindre reconnaissance.
Rien n’est à eux, tout ce qu’ils ont, ils nous l’ont volé, ne l’oublions pas !!!
Il nous faut réagir :
La CGT appelle à se battre pour une solidarité internationale qui permette à tous les travailleurs du monde de vivre dignement.
Cela passe bien évidemment par un partage des richesses produites, système qui a permis aux salariés de gagner par le passé les garanties sociales actuelles.
Est-il acceptable de voir des milliards circuler en bourse, et de devoir nous serrer la ceinture sur notre durée de vie...
Est-il acceptable de voir des sociétés fermer dans notre pays et voir d’autres se délocaliser où la main-d’œuvre est moins cher pour faire plus de bénéfices...
Il faut prendre l’argent là où il est produit et non sur les salariés qui assurent au prix de leur temps et de leur santé, au risque de leur vie souvent et de plus en plus...
La CGT appelle les salariés à se mobiliser pour que ces sociétés de capitalistes sans foi ni loi soient imposées si elles refusent le partage des richesses produites.
Un front uni de tous les syndicats sera présent pour interpeler les députés :
RASSEMBLEMENT
LE MERCREDI 15 SEPTEMBRE A 12h30
Devant l’Assemblée Nationale
PLACE DE LA CONCORDE
Métro Concorde
Un préavis de grève a été déposé de 1h à la journée complète pour ceux qui souhaitent débrayer lors de cette action nationale et intersyndicale