🚩 Echange "P'tit four à 2 balles contre NBI à 46" - Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris - Cérémonie des vœux de la directrice générale et des élus, le 27 février 2020 à 12h30 au Parc André Citroën annulée - RV devant Diderot à 15h

Dernière minute, Cérémonie des vœux du 27 février annulée

 Les agents des Ehpad 
au chevet des résidents échangent
«P’tits fours 
à 2 balles 
contre NBI à 46»




Les festivités s’annonçaient grandioses autour d’une dégustation de produits de saison.

Après l’indigestion de litanies austéritaires débitées par la direction générale lors de l’audience du 13 février dans le cadre de la grève des Ehpad et afin d’éviter la gueule de bois, la CGT conseille plutôt aux agents de rejoindre la mobilisation.

Aux vœux de la directrice générale, le 27 février à 12h30, nous envisagions de démontrer que nous ne sommes pas disposés à encaisser sans cesse de nouvelles contraintes budgétaires, que nous sommes une force vive en perpétuel mouvement et que nous sommes las d’attendre.

La directrice générale a préféré jeter l'éponge et annuler.

La direction du Centre d’Action Sociale et la maire de Paris qui préside son conseil d’administration font payer leur rigueur budgétaire aux agents les moins payés du Centre d’Action Sociale et essayent de nous persuader que nous sommes tous sur le même bateau, « L’austérité ».

Un drôle de bateau où certains s’empiffrent sur le pont supérieur (830 € mensuels de NBI pour Mme Pouyol directrice générale, 656 € de NBI pour Mme Benoît directrice générale adjointe, 562 € de NBI pour Mr Spaenle directeur des Ehpad…) tandis que les agents des Ehpad exerçant au chevet des personnes âgées transpirent dans la soute et ne perçoivent pas les 46€ de NBI qu’ils sont en droit d’attendre.

Le discours austéritaire jusqu’à l’os, des élus et de la direction ne laisse aucun espoir aux agents qui devraient sans cesse subir et ne rien attendre sinon des nouvelles régressions : « application des dispositions de la loi du 6/08/2019 sur le temps de travail avec en ligne de mire 8 jours de congés en moins, fin de la catégorie active pour les soignants, baisse des retraites, conditions de travail de plus en plus dégradées, suppressions de postes »...

Devons-nous leur rappeler que l’espoir fait vivre, qu’il est le lubrifiant indispensable à nos existences, l’anéantir c’est détruire ce qui nous rend heureux.

Alors pour la cérémonie des vœux les agents attendaient autre chose qu’une dégustation annoncée de produits de saison (austérité, restrictions budgétaires, retour sur nos acquis...), mais des poulardes, des rôtis, des jambons, des pâtés, LA NBI POUR LES AGENTS AU CHEVET DES RÉSIDENTS.

Nous en avons assez de la tendance antisociale et du processus de désillusion enclenché par nos dirigeants, nous voulons vivre, pas survivre.

TOUS DEVANT LE SIÈGE 5 BD DIDEROT
LE 27 FÉVRIER à 15H
EN CONTESTATAIRE AVEC NOS SLOGANS
ET NOS DRAPEAUX, PARCE QUE NOUS NE SOMMES PAS
CONDAMNES A BAISSER LA TÊTE.

SOYONS EXIGEANTS !


A cela se rajoute le blocage de l’enveloppe de la prime de service des soignants des Ehpad à 7.5% des traitements bruts depuis des lustres, des suppressions de postes, des glissements de tâches, l’institution d’un jour de carence...

NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI, NBI !!!!!!!!

Pas besoin d’en dire plus…
Tous sur le pont le jeudi 27 février à 15h 
devant le 5, Bd Diderot


Tous les agents du CASVP sont couverts par un préavis de grève sur toute la journée du 27 février 2020 et n’ont aucune obligation de prévenir leur hiérarchie de leur intention d’être gréviste ou non.