🚩 Mmes Hidalgo, Pouyol, Benoit et Mr Spaenlé se moquent des agents en charge du grand âge - 🚩 Plusieurs bonnes raisons de manifester devant le 5, Bd Diderot le jeudi 27 février 2020 à 15 heures


Alors que les agents des EHPAD (Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes), du SAAD (Service d’Aide et d’Accompagnement à Domicile), du SSIAD (Service de Soins Infirmiers à Domicile), de l’EIlE (Équipe d’Intervention Inter-Établissements) s’échinent, la direction du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris et la maire de Paris sont incapables de reconnaître le travail formidable qu’ils effectuent et d’ouvrir une négociation pour l’amélioration de leurs rémunérations.

Une délégation de l’intersyndicale a été reçue le 10 février, par Mr Spaenlé directeur des Ehpad, puis le 13 février par Mme Benoit directrice générale adjointe.

Elle a demandé la transposition de la prime grand âge et de la prime d’attractivité au Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris. Mr Spaenlé dit attendre les dispositions de la Mairie de Paris et essaye de gagner du temps pour ne pas payer avant les élections municipales. Après, tout reste incertain si aucun engagement n’est pris maintenant.

A ce jour, la direction n’a pas demandé à Mme Hidalgo de se positionner pour l’application des mesures « Buzyn ». Selon Mme Benoît directrice générale adjointe le courrier serait en cours de rédaction, mais ne nous sera pas communiqué !!!

Nous ne pouvons plus attendre les tergiversations malhonnêtes de la direction du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris et de la Maire de Paris… Rien ne s’oppose au paiement de la NBI (Nouvelle Bonification Indiciaire) - 46€/mois, perçue à l'AP pour les mêmes fonctions.

La CGT a demandé, dès le 31 janvier 2020 à la direction et à la vice-présidente du conseil d’administration, suite à la parution des deux décrets (prime grand âge et prime d’attractivité), de réunir instamment les organisations syndicales représentatives afin de trouver une solution de substitution pour les agents du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris.

Pour la CGT, il ne peut pas y avoir une valorisation des fonctions des soignants dans la fonction publique hospitalière et rien pour ceux du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris.

Ne pas tenir compte de ces deux décrets, ne pas les adapter au Centre d’Action Sociale, c’est l’assurance d’une fuite prévisible d’aides-soignants et d’infirmiers vers l’AP/HP, avec des conséquences terribles pour les résidents des EHPAD, dans un contexte ou le Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris peine déjà à recruter sur ces métiers (30 postes d'infirmiers et 51 postes d'aides-soignants sont vacants à ce jour).

Afin de limiter la casse, l’attribution de la NBI devient dès maintenant une mesure de justice sociale et une priorité absolue pour les agents des Ehpad.


La grève du 27 février 2020 a pour objectif d’améliorer l’accompagnement, les services et les soins envers les personnes âgées indissociables de l’amélioration des conditions de travail des professionnels, en exigeant de la mairie et de la direction qu’elles répondent à nos revendications :

► Application d’un agent par résident, tel que prévu par la Plan Solidarité Grand Age
► Amélioration des rémunérations, des perspectives professionnelles et des carrières.

La CGT a saisi par courrier en date du 4/02/2020 tous les candidats à la Mairie de Paris sur la situation afin qu’ils se positionnent sur les mesures Buzyn et sur l’attribution de la NBI.

En attente, la revendication de la NBI pour les agents du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris au chevet des résidents reste une priorité absolue pour les agents des Ehpad, notamment pour les agents sociaux au chevet qui sont à ce jour écartés des mesures Buzyn, alors qu'ils font bien fonction d'aide-soignant.

Quant aux agents-sociaux, aides-soignants, infirmiers exerçants
dans le secteur de l'aide à domicile
 (service polyvalent d’aide et de soins à domicile et service d’aide 
 et d’accompagnement à domicile),
il s'avère qu'ils sont totalement oubliés des mesures Buzyn
alors qu'ils sont les piliers de la prise en charge
des personnes âgées dépendantes à domicile.

LES AGENTS DEMANDENT
MAINTENANT UNE JUSTE REDISTRIBUTION 

Tous les agents du CASVP sont couverts par un préavis de grève sur toute la journée du 27 février 2020 et n’ont aucune obligation de prévenir leur hiérarchie de leur intention d’être gréviste ou non.


Je viens sur mon jour de repos, je viens pendant mon congé,
je fais la grève si je travaille, je me mobilise !