★ Ehpad de la Ville de Paris - Candidats à la mairie - Quel est votre programme ? ★

Mme Hidalgo et le Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris gèrent 15 EHPAD (Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) qui accueillent 2114 résidents très dépendants. A leur chevet 1107 agents (946 aides-soignants dont 192 agents sociaux faisant fonction, 161 infirmiers…).

Il est devenu urgent d’améliorer l’accompagnement, les services et les soins envers les personnes âgées indissociables de l’amélioration des conditions de travail des professionnels :
► Application d’un agent par résident, tel que prévu par le Plan Solidarité Grand Age
► Amélioration des rémunérations, des perspectives professionnelles et des carrières 


Alors que les agents des EHPAD s’échinent, la maire de Paris est incapable de reconnaître le travail formidable qu’ils effectuent en ouvrant une négociation pour l’amélioration de leurs rémunérations.

Deux primes (Grand Age et Attractivité) dites « Buzyn » mises en œuvre à compter du 1er janvier 2020 pour les agents des Ehpad de la fonction publique hospitalière ne sont pas payées au Centre d’Action Sociale.

La CGT a saisi par courrier en date du 4/02/2020 tous les candidats à la Mairie de Paris sur la situation afin qu’ils se positionnent sur les mesures «Buzyn» et sur l’attribution de la NBI (nouvelle bonification indiciaire), versée à la fonction publique hospitalière et toujours refusée par la maire de Paris aux agents du Centre d’Action Sociale exerçants les mêmes fonctions.

Aucun candidat ne nous a répondu à ce jour.

Suite à la parution des deux décrets (prime Grand Age et prime d’Attractivité), la CGT a demandé, dès le 31 janvier 2020 à la direction et à la Présidente du conseil d’administration (Mme Anne Hidalgo), de réunir instamment les organisations syndicales représentatives afin de trouver une solution de substitution pour les agents du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris.

Aucune réponse de la maire de Paris.

Pour la CGT, il ne peut pas y avoir une valorisation des fonctions des soignants des EHPAD dans la fonction publique hospitalière et rien au Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris pour le même emploi.

Ne pas tenir compte de ces deux décrets, ne pas les adapter au Centre d’Action Sociale, c’est l’assurance d’une fuite prévisible d’aides-soignants et d’infirmiers vers l’AP/HP, avec des conséquences terribles pour les résidents des EHPAD, dans un contexte ou le Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris peine déjà à recruter sur ces métiers (30 postes d'infirmiers et 51 postes d'aides-soignants sont vacants à ce jour).


Afin de limiter la casse, l’attribution de la NBI (nouvelle bonification indiciaire) devient dès maintenant une mesure de justice sociale et une priorité absolue pour les agents des Ehpad. 


Quant aux agents-sociaux, aides-soignants, infirmiers exerçants
dans le secteur de l'aide à domicile (Service Polyvalent d’Aide et de Soins à Domicile et Service d’Aide et d’Accompagnement à Domicile),
il s'avère qu'ils sont totalement oubliés des mesures « Buzyn »
alors qu'ils sont les piliers de la prise en charge
des personnes âgées dépendantes à domicile

Tous les soignants
du Centre d’Action Sociale
seront en grève
jeudi 27 février 2020

ILS DEMANDENT UNE JUSTE REDISTRIBUTION