Extraits de "l’Étude Ifop pour MonPetitForfait réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 5 au 9 mai 2023 auprès d’un échantillon de 1 525 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus".
A) MANQUE DE SOMMEIL, PENSÉES SUICIDAIRES, DÉPRESSION… LA FACE CACHÉE DE L’INFLATION
1 Anxiété, dépression, réduction de son budget alimentation… Une majorité de Français admet avoir des difficultés à vivre avec les revenus de leur foyer, en particulier parmi ceux gagnant personnellement moins de 2 000 € nets / mois
2 Après avoir payé leurs charges (ex : loyer, abonnements…), près d’un Français sur trois dispose généralement de moins de 100 € sur son compte en banque.
3 Plus d’un Français sur trois n’arrive pas à payer à temps les charges liées à son logement, une proportion en hausse significative en deux ans
4 Et les Français qui ont le plus de difficultés financières sont ceux qui souffrent le plus de troubles psychologiques
B) UNE SITUATION QUI S’AGGRAVE AVEC UNE INFLATION OBLIGEANT LA MAJORITÉ DES FRANÇAIS A SE SERRER LA CEINTURE DANS LA VIE QUOTIDIENNE
5 Deux Français sur trois trouvent que leur pouvoir d’achat a « diminué » ces douze derniers mois, un tiers estimant même qu’il a beaucoup diminué en un an
6 Par manque d’argent, une majorité de Français en vient à sauter des repas, à ne pas acheter des produits alimentaires mais aussi à renoncer à des soins médicaux
7 Ces 12 derniers mois, six Français sur dix ont réduit leur budget alimentaire pour des raisons financières, une proportion qui a doublé en une quinzaine d’années
8 Et les Français qui réduisent leurs dépenses sont sur-représentés dans les rangs de ceux qui souffrent de troubles psychologiques graves comme la dépression
9 Les trois quarts des Français jugent que le Gouvernement n’en fait pas assez pour lutter contre la hausse des prix...
Dans un contexte inflationniste très important, remplir le réfrigérateur, accéder à la culture, partir en vacances devient en effet de plus en plus difficile pour bon nombre de travailleurs.
Et si le code du travail prévoit une indexation du SMIC en fonction de l’inflation, il ne prévoit pas en revanche d’indexation des salaires sur l’augmentation du SMIC.
Nous le constatons : les 3 mois de lutte de classes n’ont en rien entamé l’état d’esprit des travailleurs autour de nous. Ils considèrent toujours que cette réforme doit être rejetée, et que la mobilisation est tout à fait légitime !
Nous avons également discuté de la situation de plus en plus intolérable à laquelle sont confrontés nos collègues : sous-effectif, glissement des tâches précarité (vacataires, contrats courts…), remise en cause du statut (code de la fonction publique, CAP fusionnées…) Tout ceci étant accéléré par la loi de transformation de la fonction publique (2019), dont nous revendiquons toujours l’abrogation.
Et surtout : l’inflation, le gel du point d’indice, le tassement des grilles, l’embauche au premier grade, la réforme de la catégorie B, la suppression de la NBI...autant de mesures qui non seulement n’améliorent pas le pouvoir d’achat, et au contraire le dégrade !
Bien sûr, l’augmentation du point d’indice, la revalorisation des grilles des statuts nationaux, relèvent de décisions nationales.
Mais, la Ville de Paris a la possibilité d’agir pour améliorer la rémunération des agents tout de suite !
Notre conférence donne mandat au comité pour engager une campagne pour aller chercher de l’argent pour nos salaires, autour notamment des revendications suivantes :
- Augmentation de 400 € d’IFSE par mois immédiatement pour tous les agents
- Ratio promu-promouvable à 100 % avec comme unique critère l’ancienneté
- Maintien et extension de la NBI à tous les personnels pouvant y prétendre
- Augmentation du point d’indice
- Extension du Ségur à tous les agents des secteurs du soin et du lien (social, médico-social, animation et scolaire, petite enfance, santé publique…)
Dans cette campagne, le comité peut s’appuyer sur le fait que les élections professionnelles ont conforté sa première place comme organisation syndicale à la Ville de Paris. Le comité remercie l’ensemble des collègues qui ont voté CGT, et portera le mandat que les collègues ont confié ! Elle invite l’ensemble de ses électeurs à rejoindre la CGT !
Le Comité des Syndicats CGT alerte l’ensemble des agents de la ville sur la remise en cause des droits durant toute la période des JO (en terme de congés, d’astreintes, temps de travail, taches supplémentaires, externalisations des tâches, droits syndicaux…) Les JO ne se feront pas sans nous !
La CGT va se saisir de cette période pour faire valoir ses revendications et appelle les agents à se mobiliser pour faire pression sur le gouvernement et nos employeurs, et faire monter le rapport de force social.
1 Anxiété, dépression, réduction de son budget alimentation… Une majorité de Français admet avoir des difficultés à vivre avec les revenus de leur foyer, en particulier parmi ceux gagnant personnellement moins de 2 000 € nets / mois
2 Après avoir payé leurs charges (ex : loyer, abonnements…), près d’un Français sur trois dispose généralement de moins de 100 € sur son compte en banque.
3 Plus d’un Français sur trois n’arrive pas à payer à temps les charges liées à son logement, une proportion en hausse significative en deux ans
4 Et les Français qui ont le plus de difficultés financières sont ceux qui souffrent le plus de troubles psychologiques
B) UNE SITUATION QUI S’AGGRAVE AVEC UNE INFLATION OBLIGEANT LA MAJORITÉ DES FRANÇAIS A SE SERRER LA CEINTURE DANS LA VIE QUOTIDIENNE
5 Deux Français sur trois trouvent que leur pouvoir d’achat a « diminué » ces douze derniers mois, un tiers estimant même qu’il a beaucoup diminué en un an
6 Par manque d’argent, une majorité de Français en vient à sauter des repas, à ne pas acheter des produits alimentaires mais aussi à renoncer à des soins médicaux
7 Ces 12 derniers mois, six Français sur dix ont réduit leur budget alimentaire pour des raisons financières, une proportion qui a doublé en une quinzaine d’années
8 Et les Français qui réduisent leurs dépenses sont sur-représentés dans les rangs de ceux qui souffrent de troubles psychologiques graves comme la dépression
9 Les trois quarts des Français jugent que le Gouvernement n’en fait pas assez pour lutter contre la hausse des prix...
APPEL DE LA 3ème CONFERENCE DU COMITE DES SYNDICATS CGT
DE LA VILLE DE PARIS REUNIS LES 11 ET 12 MAI 2023
Et si le code du travail prévoit une indexation du SMIC en fonction de l’inflation, il ne prévoit pas en revanche d’indexation des salaires sur l’augmentation du SMIC.
12 mai 2023 - Bourse du travail |
Nous, près de 200 délégués CGT réunis les 11 et 12 mai 2023, nous avons discuté de la situation faite aux travailleurs.
Nous sommes dans un conflit d’une très haute intensité. Nous réaffirmons nos revendications : retrait et abrogation de la réforme des retraites ! C’est par la grève, par les manifestations, par la lutte de classes que nous ferons reculer le gouvernement ! Nous serons partie prenante des mobilisations dans les prochaines semaines qui se situeront sur ce terrain.Nous le constatons : les 3 mois de lutte de classes n’ont en rien entamé l’état d’esprit des travailleurs autour de nous. Ils considèrent toujours que cette réforme doit être rejetée, et que la mobilisation est tout à fait légitime !
Nous avons également discuté de la situation de plus en plus intolérable à laquelle sont confrontés nos collègues : sous-effectif, glissement des tâches précarité (vacataires, contrats courts…), remise en cause du statut (code de la fonction publique, CAP fusionnées…) Tout ceci étant accéléré par la loi de transformation de la fonction publique (2019), dont nous revendiquons toujours l’abrogation.
Et surtout : l’inflation, le gel du point d’indice, le tassement des grilles, l’embauche au premier grade, la réforme de la catégorie B, la suppression de la NBI...autant de mesures qui non seulement n’améliorent pas le pouvoir d’achat, et au contraire le dégrade !
Bien sûr, l’augmentation du point d’indice, la revalorisation des grilles des statuts nationaux, relèvent de décisions nationales.
Mais, la Ville de Paris a la possibilité d’agir pour améliorer la rémunération des agents tout de suite !
Notre conférence donne mandat au comité pour engager une campagne pour aller chercher de l’argent pour nos salaires, autour notamment des revendications suivantes :
- Augmentation de 400 € d’IFSE par mois immédiatement pour tous les agents
- Ratio promu-promouvable à 100 % avec comme unique critère l’ancienneté
- Maintien et extension de la NBI à tous les personnels pouvant y prétendre
- Augmentation du point d’indice
- Extension du Ségur à tous les agents des secteurs du soin et du lien (social, médico-social, animation et scolaire, petite enfance, santé publique…)
Dans cette campagne, le comité peut s’appuyer sur le fait que les élections professionnelles ont conforté sa première place comme organisation syndicale à la Ville de Paris. Le comité remercie l’ensemble des collègues qui ont voté CGT, et portera le mandat que les collègues ont confié ! Elle invite l’ensemble de ses électeurs à rejoindre la CGT !
Le Comité des Syndicats CGT alerte l’ensemble des agents de la ville sur la remise en cause des droits durant toute la période des JO (en terme de congés, d’astreintes, temps de travail, taches supplémentaires, externalisations des tâches, droits syndicaux…) Les JO ne se feront pas sans nous !
La CGT va se saisir de cette période pour faire valoir ses revendications et appelle les agents à se mobiliser pour faire pression sur le gouvernement et nos employeurs, et faire monter le rapport de force social.
Elle invite l’ensemble de ses électeurs à rejoindre la CGT !