★ "Hygiaphones inadaptés" - Le personnel des accueils sacrifié



 
Les mesures de protection mises en place dans les établissements du Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris dans le cadre de la pandémie actuelle apparaissent totalement disparates et souvent inefficaces.

Une distanciation insuffisante entre les agents d’accueil engendre une promiscuité inadaptée au contexte.

Sur les bornes d’accueil de premier niveau des CAS d’arrondissement des vitres de protection en plexiglas ont été installées.

Ces “ hygiaphones ” qui n’en sont pas offrent généralement une protection anecdotique, laissant de nombreux espaces béants où les usagers avec des masques le plus souvent usés et mal portés s’empressent naturellement de s’engouffrer afin de s’adresser aux agents.

Face à un contexte de pandémie qui est amené à se prolonger et à durer ces dispositifs provisoires se montrent totalement inadaptés et ne permettent pas d’assurer la sécurité des personnels.

Les directions locales laissent aller et n’insistent pas auprès des services centraux pour une véritable sécurisation des accueils.

Quant aux sous-directions (SDIS, SDSLE, SDSPA), ils ne font pas de la protection des agents leur priorité préférant se concentrer sur la distribution des chocolats.

Afin de protéger les agents les plus exposés qui pour la plupart ne bénéficient d’aucun jour de télétravail (des centaines d’usagers sont reçus chaque jour par certains accueils), la CGT demande donc l’installation d’un dispositif hermétique, solide et durable, comme des passes-sons qui facilitent la communication en toute sécurité et de façon aisée entre une zone protégée et le public et protègent le personnel des germes pathogènes et des agressions physiques.