Gouvernement et MEDEF veulent imposer de nouveaux reculs en matière de retraite |
Pourquoi ?
Les banques et les assurances veulent mettre la main sur les 14 % de PIB qui, grâce à nos cotisations, financent les retraites par répartition et échappent à la spéculation.
Comment ?
En faisant chuter le montant des pensions pour contraindre celles et ceux qui en ont les moyens de se tourner vers l’épargne retraite, la capitalisation.
Ce serait une triple peine :
✘aucune garantie de récupérer notre épargne ;
✘ la financiarisation de nos entreprises et de notre travail ;
✘l'affaiblissement de notre sécurité sociale.
👉 Par notre mobilisation, nous avons gagné
en 2020 l’abandon du projet de retraite
«à points».
👉 70% des Français sont opposés au report
de l’âge de départ en retraite, la majorité
des cadres sont favorables au retour
à la retraite à 60 ans.
👉 Nous avons la possibilité de faire à nouveau
reculer le gouvernement, de gagner
la garantie du maintien de notre niveau de vie
et le droit à la retraite à 60 ans.
Il s’agit d’un projet de société.
RETRAITES : 🕐 🕑 🕓 🕕 🕖 🕙 🕛
DU TEMPS
POUR VIVRE !
Les richesses
que nous créons doivent servir à réduire
le temps de travail et à faire progresser
le bien-être des populations, pas à enrichir
les 1 % les plus riches et à détruire la planète !
Nous avons empêché Emmanuel Macron
d’imposer son régime de retraites « à points »
il y a deux ans. Pas question qu’il impose
une nouvelle réforme régressive !
Une réforme qui ne répond à aucune
nécessité économique.
Le Conseil d’Orientation des Retraites
indique qu’à régime constant et compte
tenu des évolutions démographiques,
la situation financière du système de
retraites n’est pas amenée à se dégrader. Le report de l’âge de départ en retraite
n’a donc aucune justification en terme
de finance publique.
Une réforme injuste qui va faire chuter
les pensions.
👉 Seules 38 % des personnes de plus
de 60 ans sont encore en emploi.
👉 L’espérance de vie en bonne santé
stagne à 64 ans.
👉 Reporter encore l’âge de départ
n’augmentera pas l’emploi de seniors
mais fera chuter les pensions qui sont
déjà de plus en plus faibles du fait des
précédentes réformes.
La retraite à 60 ans avec 75 % de
son dernier salaire c’est possible.
Pour la financer il faut par exemple :
👉 Instaurer l’égalité salariale
entre les femmes et les hommes.
👉 Taxer les dividendes.
👉 Prendre en compte l’intéressement,
la participation et l’épargne salariale.
👉 Augmenter les cotisations patronales.
De l’argent, il y en a…
En 2021 69,4 milliards d’euros
ont été versés aux actionnaires
du CAC 40, un montant record
qui permettrait de rémunérer
1,94 millions de salariés au
salaire médian (35 804 € / an,
cotisations patronales incluses).
AUGMENTER
LES SALAIRES
ET RECONNAÎTRE
LES QUALIFICATIONS
Les salariés n’ont jamais été aussi
qualifiés.
Pourtant, la part des
salaires dans les richesses créées n’a
jamais été aussi faible.
Pourquoi ?
👉 Parce que le coût du capital explose :
👉 Les 1 % les plus riches captent toujours plus de richesses au détriment
de l'investissement et de l'innovation.
👉 La France est championne d’Europe
du versement de dividendes.
Loin de rebattre les cartes, la crise sanitaire a accentué les inégalités. Pour que
les richesses que nous créons par notre travail profitent à toutes et tous,
il faut augmenter les salaires et faire reculer la spéculation. C’est le meilleur
moyen de reconnaître nos responsabilités professionnelles, notre travail
et de financer nos retraites.
Un salaire de base minimum au niveau du SMIC
réévalué à 2000 euros brut
pour la durée légale
du travail en vigueur
1
.
Point de départ de toute grille de salaires et de traitements.
Outil pour gagner l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.
Socle minimum de référence pour l’ensemble des salariés actifs, retraités, privés d’emploi
et les jeunes en contrat de professionnalisation ou d’apprentissage.
Salaire de première embauche sans diplôme et sans qualification
2
.
En Europe et dans le monde, il doit être garanti à chaque salarié, le droit à un salaire minimum et
à un pouvoir d’achat suffisant pour répondre aux besoins fondamentaux et bénéficier de sa part
dans le progrès. Le montant et l’évolution de ces salaires minimums doivent prendre en compte le
niveau économique du pays
Instaurer une échelle mobile des salaires
L’inflation complique les fins de mois pour de plus
plus en plus de salariés.
Les techniciens
et professions intermédiaires sont toujours
plus nombreux à être déclassés et payés
autour du SMIC, les cadres sont renvoyés
— au mieux — vers des augmentations individuelles et discrétionnaires.
👉 Avec le gel du point d’indice, les agents de
catégorie A et B de la fonction publique ont perdu
plus de 10 % de pouvoir d’achat en une décennie !
La CGT propose de rétablir l’échelle mobile
des salaires. Existant aujourd’hui en Belgique
(et en France jusqu’en 1983), l’échelle mobile
des salaires permet de répercuter automatiquement l’augmentation du SMIC sur l’ensemble
des salaires dans le privé et dans le public.
Mettre en place l’égalité salariale.
👉 Alors qu’elles sont plus diplômées que les hommes,
les femmes sont toujours payées 28,5% de moins
(Insee 2021). Plus on progresse dans la hiérarchie
salariale, plus les écarts de creusent. Cette situation est à la fois une injustice criante et un préjudice pour le financement de la protection sociale.
Pour faire face aux inégalités professionnelles,
la CGT propose :
Des sanctions pour les entreprises qui discriminent.
👉 La mise en place d’un indicateur pour suivre
les discriminations de déroulement de carrière.
👉 La revalorisation des métiers féminisés et la
reconnaissance des qualifications.
👉 La fin du présentéisme et la réduction du temps
de travail pour permettre à chacune et chacun
d’avoir une carrière et une vie de famille.
(rendez-vous sur vdmere.fr/)
Conditionner les aides publiques.
👉 Chaque année, les entreprises bénéficient
de près de 150 milliards d’euros d’aides publiques,
sans condition ni évaluation. Concentrées
sur les salaires de moins de 1,6 Smic, captées
pour l’essentiel par les plus grosses entreprises,
elles constituent des trappes à bas salaires.
Ces aides doivent être évaluées, conditionnées
à des critères environnementaux et sociaux
et les représentants du personnel doivent
avoir la possibilité de les suspendre.
PRENONS LA MAIN !
Seuls nous sommes enfermés dans le « se soumettre ou se démettre ».
Collectivement, nous pouvons faire changer la donne. En utilisant nos savoirs
et nos savoir-faire, en agissant à partir de nos responsabilités professionnelles
et des informations et leviers stratégiques auxquels nous avons accès.
Débattons-en sur nos lieux de travail, avec nos collègues,
nos amis. Syndiquons-nous pour pouvoir être professionnellement engagés et socialement responsables.