La CGT CASVP devant le ministère le 7 juin 2022 |
Travailler moins ! Toutes et tous !!!
Semaine de 32 heures / 4 jours par semaine / 8 heures par jour !!
La mobilisation était appelée par les syndicats CGT et SUD et des collectifs hospitaliers qui tirent l’alarme. (voir l’appel : Hôpital désespérément maltraité : il va y avoir des morts !)Les nombreuses prises de parole ont dénoncé les mesures de saupoudrage issues du Ségur qui n’ont pas permis d’éviter l’hémorragie dans les effectifs, la suspension des agents non vaccinées, les fermetures de lits qui continuent ; et portaient l’exigence de vraies revalorisations de salaires et des créations de postes massives. Tout le contraire de l’action du gouvernement.
Le parallèle entre la situation de l’hôpital public et celle de l’action sociale et médico-sociale est de plus en plus évident pour les agents du CASVP et pour la CGT.
Pour les salaires, pour les services publics, pour ses agents, pour les retraites, pour la diminution et le partage du temps de travail… De nombreux combats sont devant nous ! La CGT appelle et appellera les agents à se mobiliser.
Refusons collectivement de nous faire spolier nos organisations de travail. Imposons nos choix ! Réapproprions-nous notre travail. Les PRO c’est nous ! Nous travaillons pour l’HUMAIN et nous voulons le faire selon nos savoirs, notre éthique et nos valeurs.
Augmenter les salaires, embaucher massivement et réduire le temps de travail, c’est :👍 Mieux faire son travail
👍 Améliorer le lien social
👍 Rendre attractif le secteur santé, social et médico-social
👍 Diminuer les arrêts de travail et donc diminuer l’absentéisme.
👍 Réduire la souffrance au travail
👍 Respecter la réglementation du temps de travail journalier, REFUSER les journées de 12h00.
Une réelle et très significative augmentation des salaires
s’impose sans plus attendre.
Les salariés sont en colère et fatigués et dans l’incapacité de remplir leur rôle et de prendre correctement en charge le public accueilli, du fait de contraintes professionnelles retentissant sur leur santé physique et mentale et impactant leur vie privée.
Nous ne somment plus en mesure d’exercer nos missions auprès des personnes fragiles.
Partout les soins se dégradent au même rythme que nos conditions de travail.
Cela doit cesser ! Il y a urgence à remettre l’humain au centre de notre système de soins en donnant les moyens humains, matériels et financiers à la hauteur des besoins !
NOUS NE VOULONS PAS PERDRE NOTRE VIE À LA GAGNER.
NOUS VOULONS LES MOYENS D’EXERCER CORRECTEMENT NOS MÉTIERS