★ Contributions sur les pensions et les retraites 2025

 

Taux prélevé en 2025, en fonction de l’avis d’imposition 2024
Calculé sur les revenus de 2023 (RFR 2024)

 

Exonération

CSG 3,8%

CRDS 0,5%

CSG 6,6%

CRDS 0,5%

CASA 0,3%

CSG 8,3%

CRDS 0,5%

CASA 0,3%

1 part

< ou = 12 817€

12 818 à 16 755€

16 756 à 26 003€

26 004€ et +

1,5

< ou = 16 239€

16 240 à 21 229€

21 230 à 32 944€

32 945€ et +

2

< ou = 19 661€

19 662 à 25 703€

25 704 à 39 885€

39 886€ et +

2,5

< ou = 23 083€

23 084 à 30 177€

30 178 à 46 826€

46 827€ et +

👉 (RFR) Le revenu fiscal de référence se trouve sur la 1re et la 3e la page de votre dernier avis d'impôt sur le revenu.
👉 (CSG) Contribution Sociale Généralisée
👉 (CRDS) Contribution au Remboursement de la Dette Sociale
👉 (CASA) Contribution Additionnelle de Solidarité pour l'Autonomie

La CSG est une contribution sociale créée en 1990 pour « diversifier », mais aussi pour fiscaliser (passer de la cotisation à l’impôt), les sources de financement de la Sécurité sociale. De même, la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) est de fait un impôt créé en 1996 pour combler les déficits de la Sécurité sociale.
Ces deux contributions sont prélevées directement sur les revenus du travail et du patrimoine des particuliers.

La CASA sert à financer la perte d'autonomie des personnes âgées et handicapées.
Elle est prélevée sur le montant de certains avantages de vieillesse et d'invalidité versés aux personnes domiciliées en France.

La Sécurité Sociale aujourd’hui

La Sécurité Sociale a 80 ans (1945-2025). Sa création fut l’une des conquêtes sociales majeures du monde du travail. Son principe est basé sur la solidarité où chacune, chacun contribue selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. Son financement repose sur les cotisations sociales basées sur le salaire brut, fruit de notre travail.

Loin d’avoir été amélioré, notre système de santé est devenu complexe et inaccessible. Pour de basses raisons économiques, les gouvernements successifs ont accordé d’importantes exonérations de cotisations sociales aux employeurs.

Elles atteignent aujourd’hui près de 660 milliards d’euros cumulés, mettant en déficit le financement de la «sécu», entraînant une dégradation de l’accès aux soins, de l’hôpital public et une amplification de la marchandisation de la santé.

Avec la mise en place de la CSG et son extension progressive, de la CRDS et de la CASA, la part des cotisations finançant la «sécu» n’a eu de cesse de diminuer, passant de 86,8% en 1991 à 63% aujourd’hui dont 38% pour la branche maladie. 

La sécurité sociale ne souffre pas de trop de dépenses, mais d’un manque de recettes...